Fig. 60. — Conditions qui font apparaître les effets de la systole de l’oreillette dans la pulsation du cœur.
■242
MAREY.
la réplétion du cœur gau¬
che s’effectuait, la systole
de l’oreillette qui ne s’a¬
percevait pas dans la pre¬
mière pulsation (en avant
de S V repère de la sys¬
tole du ventricule), appa¬
raît nettement, d’abord à
l’état de vestige ; elle de¬
vient plus forte dans la
deuxième et la troisième.
Si l’on poursuit l’expé¬
rience , l’inscription de
l’ondulation de l’oreillette
après avoir atteint son
maximum, reprend son
amplitude ordinaire, lors¬
que le sang accumulé
dans les régions veineu¬
ses a repris sa propor¬
tion normale.
On voit encore dans
cette figure que, sousl’in-
tluence de l’obstacle pul¬
monaire , la pression
ventriculaire tombe plus
bas, à la fin de la dias¬
tole, dans la première
partie du tracé que dans
la seconde. De sorte que
la réplétion plus com¬
plète des cavités du cœur
gauche, non seulement
fournit à l’aorte des on¬
dées plus volumineuses,
mais encore laisse le ven¬
tricule moins vide après
que sa systole est accom¬
plie. Des lignes ponctuées