Volltext: Recherches sur la tension artérielle (4)

RECHERCHES SUR LA TENSION ARTÉRIELLE. 
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niveau baissera donc suivant la pente que présente à ce 
niveau la courbe E déjà connue, et cette courbe continuera à 
descendre jusqu’à la rencontre delà division qui correspond 
à la 2" seconde. A cet instant, une nouvelle ouverture du tube 
d’afflux fera de nouveau monter le niveau du liquide suivant 
la pente que présente au même niveau la courbe A E, et cette 
élévation, moins rapide que la précédente, durera jusqu’à la 
3e division des secondes, où elle fera place à une phase 
descendante, pareille à la portion correspondante de la 
courbe E. 
Bien que la figure 49 ait été faite en réduisant les courbes 
originales par la photographie, puis en gravant ces courbe s 
réduites, on n’y trouve pas ce parallélisme, aussi complète¬ 
ment que dans les tracés originaux (1). 
Ces expériences jettent un grand jour sur la signification 
des tracés obtenus en mesurant les variations par lesquelles 
la pression du sang reprend son régime régulier lorsqu’elle a 
éprouvé une perturbation passagère. Elles nous permettent de 
lire presque couramment les courbes manométriques obtenues 
pendant la compression et le relâchement de l’aorte, soit qu’on 
explore la pression en amont (fig. 44) ou en aval (fig. 43) 
de la région comprimée. 
Et pourtant, nous n’avons encore abordé le problème que 
dans des conditions incomplètes. Nous nous sommes systéma¬ 
tiquement éloigné des conditions de la circulation, en faisant, 
dans notre réservoir, la pression proportionnelle au volume 
d’eau qui pénètre ou qui s’écoule, tandis que la connaissance 
que nous avons des caractères de l’élasticité artérielle nous 
montre que plus les artères sont remplies, moins il faut de 
sang nouveau pour y produire une élévation de pression égale 
à aux ellévations qui se sont déjà produites sous l’intluence 
des' ondées précédentes. 
(1; 11 s'agit ici du parallélisme entre chaque élément de la courbe onduleuse et 
l’élément correspondant des courbes AE et E. Mais l’examen des tracés obtenus 
dans mes différentes expériences m’a toujours montré que ce parallélisme 
existe. Toutefois, aux points extrêmes de l’oscillation, l’inertie des pièces en 
mouvement, si petite qu’elle soit, déforme légèrement et arrondit les extrémités 
de ces oscillations. Cette déformation devient insignifiante si, en donnant aux 
intermittences des afflux une période plus longue, 3 à 4 secondes, on augmente 
l’étendue de chacune des branches des oscillations.
	        
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