DÉCHARGE ÉLECTRIQUE DE LA TORPILLE. “
munie d'un fil qui se rend au nerf de la patte d’une Gre¬
nouille placée sur un myographe.
Les choses sont disposées de façon qu’a chaque tour du
cylindre qui recevra le tracé, il se produise un courant in¬
duit destiné à exciter l’un dés nerfs électriques coupés.
Dans urie première expérience on déterminera sur le cy¬
lindre la place qui correspond à l’instant de l’excitation du
nerf électrique. A cet effet, on fait tourner doucement le
cylindre jusqu’au moment où va se produire l’excitation du
nerf, puis on ralentit encore ce mouvement de manière que
l’excitation survienne-, le cylindre étant sensiblement im¬
mobile. Il se produit alors une secousse dans le muscle de la
Grenouille placée sur le myographe, car celle-ci a reçu le
flux électrique que l’on vient de provoquer dans l’appareil
de la Torpille. Le mouvement de la Grenouille s’inscrit sur le
cylindre en un point qu’on note avec soin et qui dans la
figure 2 correspond à la ligne e e' ; c’est sur cette ligne que,
dans toutes les expériences ultérieures, se trouvera l’instant
précis de l’excitation de la Torpille.
Dans une seconde expérience, on imprime au cylindre son
mouvement de rotation rapide et l’on envoie à la Torpille une
autre excitation, toujours à l’instant e e. Cette fois, la se¬
cousse du muscle de la Grenouille s’est inscrite au point S,
sous la forme d’une courbe dont la période ascendante corres¬
pond au raccourcissement du muscle; la période descendante,
beaucoup plus longue, exprimant le retour du muscle à sa
longueur normale.
jrjg# 2# — Mesure de la période d’excitation latente dans l’appareil électrique de la
Torpille.
Cette courbe s’incrit à une certaine distance de la ligne
e é, et l’intervalle qui l’en sépare correspond au temps qui