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DÉCHARGE ÉLECTRIQUE DE LA TORPILLE.
à la longueur de la partie teintée de hachures, se traduisent,
quand on regarde dans l'instrument, par la longueur de cette
région d’apparence plus vague dont nous avons parlé tout à
l’heure et qui représente la partie vibrante de la colonne de
mercure. Or, on voit, dans la figure 25, que le fil du réticule
coupe dans son milieu la partie oscillante et que, par consé¬
quent, les oscillations se faisaient alternativement à droite et
à gauche du zéro, autrement dit, dans le sens positif et dans
le sens négatif.
Fig. 26. — Aspect de la colonne de l’électromètre capillaire soumis aux courants induits par
une décharge.
Cette expérience montre que l’emploi de l’électromètre est
le plus avantageux pour connaître le sens véritable de courants
discontinus et de grande fréquence. Soumettant donc à l’élec¬
tromètre les courants induits par une décharge de Torpille,
nous obtiendrons l’apparence représentée figure 26. Lançons
dans le même appareil une dérivation de la décharge et les
vibrations de la colonne se feront à droite du champ de l’appa¬
reil, ainsi qu’on le voit figure 27.
Fig 27. — Aspect de la colonne de 1 électromètre soumis à une dérivation de ia dcchaiige
de Torpille.
La comparaison de ces deux figures, montrant que le courant