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MAHEY.
l’instrument au moyen de la vis. Mais cette égalité de l’am¬
plitude des différents signaux n’implique ni l’égalité des flux
de deux décharges différentes, ni même celle des flux d’une
même décharge.
D’une manière générale, ou bien le signal reste muet si
le courant qui agit sur lui est trop faible, ou bien il donne
son excursion complète du moment où le courant a une in¬
tensité suffisante pour vaincre la résistance du ressort anta¬
goniste. 11 arrive cependant quelquefois que le style n’exécute
qu’un mouvement partiel ; ce mouvement est alors très-bref.
Cela s’observe quand on lance à travers le signal des flux
électriques de forte tension, mais de très-courte durée, des
courants induits par exemple, ou les extra-courants d’une
bobine.
Dans ces circonstances, la quantité d’electricité qui passe
ne suffit pas à accomplir le travail nécessaire pour attirer
l’armature, malgré la résistance du ressort pendant tout le
parcours qui sépare les deux points extrêmes de son ex¬
cursion.
La figure 13 montre des signaux obtenus par des courants
de pile et des extra-courants.
Fig. 13. — Manière tdont le signal électro-magnétique traduit des courants électriques de
tw- diverses naturess
Ligne 1. Un courant de pile (5 éléments Grenet, modèle
moyen) est fermé pendant environ 1/60 de seconde; cette clô¬
ture se produit deux fois sur la longueur du tracé. On voit
que le style s’élève d’un mouvement accéléré à une hauteur
d’environ lmml/2 ; il reste à cette hauteur pendant la durée du
passage du courant et retombe, par la traction du ressort, au
moment où le courant cesse ; à cet instant, l’armature et le
stvle rebondissent légèrement contre la tete de la vis.