Contribution à l’étude de l’individualité dans les associations verbales. 59
Be.
21 avril
13
6 mai
14
19 mai
Cons.
12
11
21
Dot.
8
9
■—■
Gu.
18
19
20
Leb.
12
14
—
Ler.
—
10
11
Pr.
17
13
—
Eo.
—
6
10
Th.
6
8
11
To.
4
11
—
Cont.
23 janvier
16
6 mars
5
13 mars
8
Dor.
11
9
9
La.
6
7
3
Lo.
21
18
22
Pe.
21
17
—
En somme, on ne constate d’irrégularités marquées que chez deux
des 15 personnes, savoir chez la seconde du premier groupe et chez
la première du second. L’état mental a pu d’ailleurs n’être pas le
même chez ces deux personnes d’une expérience à une autre. Dans
l’ensemble, les chiffres du tableau qui précède prouvent que le degré
d’individualité reste à peu près constant chez une même personne
d’une expérience à une autre.
Il s’agit maintenant de rechercher à quoi peut tenir l’individualité
qu’on constate ainsi dans les associations verbales. On pourrait sup¬
poser qu’elle est en rapport avec la vitesse d’association, que ceux
qui, par exemple, ont associé lentement, ont réfléchi à leurs associa¬
tions et ont cherché à éviter les réponses trop banales. Mais, d’après
l’ensemble des résultats, cette hypothèse doit être écartée. J’ai pu
déterminer pour 47 personnes la vitesse d’association, ou, plus exacte¬
ment, le temps total pris en moyenne par la lecture du mot imprimé,
l’association à ce mot d’un autre mot et l’acte d’écrire ce dernier
mot; or, sur les 10 qui ont associé le plus lentement, il y en a 4 qui
présentent plus de 15 cas de concordance avec les réponses les plus