loppement du réservoir et
la hauteur de la table supé¬
rieure, en bois, chargée des
poids qui donnent la pres¬
sion voulue. Lorsque l’air
comprimé arrive dans les
réservoirs, ceux-ci déploient
leurs plis, leur montée étant
régularisée par des parallé¬
logrammes en fer se dé¬
ployant en même temps
sur les côtés. Il y a, en
général, un réservoir par
clavier, dont l’alimentation
est assurée par un réservoir
primaire, servant de régula¬
teur et d’anti-secousse,
II. Les portevent. —
Leur nom même les définit.
Il y a les grands et les petits.
Les premiers sont des
canaux faits de quatre plan¬
ches, ou d’un tube métalli¬
que rond, qui amènent le
vent des soufflets aux som¬
miers.
Les seconds, en étoffe,
ou même en carton dur,
vont des sommiers aux
tuyaux quand ceux-ci sont
en montre aux tourelles et
aux plates-faces, ou que,
appartenant aux basses de
certains jeux, ils sont, à
cause de leurs dimensions,
« postés» à une certaine dis¬
tance du sommier auquel
ils ressortissent; ils desser¬
vent aussi des sommiers
ou des mécanismes secon¬
daires.
III. Les sommiers. —
« Le sommier est le fonde-
PARTIE MÉCANIQUE.
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Coupe et perspective d’un sommier, montrant: en E, la laye, avec les soupapes et les boursettes, en F, les barres des gravures, en I, les faux registres, en M, les
chapes pour un tuyau par note, en N, pour plusieurs tuyaux par note, en P, les faux sommiers, en g, les portevent et pièces gravées pour les tuyaux de basse.
(D’après dom BÉDOS.)