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le professeur don Hilarion Eslava ; plusieurs organistes y contribuèrent,
Renaud de Vilbac, organiste de St-Eugène de Paris, don Navarro
professeur d’orgue à Murcie, don Antonio Arsiola, élève distingué de
don Eslava; les organistes de la cathédrale, MM. Maximo Gemino et
Joaquin Gonzalez, ainsi que le jeune pianiste et chef d’orchestre don
Juan Calvo. Les rapports les plus élogieux en furent faits par MM.
Hilarion Eslava et Mariano Tafall, facteur d’orgues et professeur de
musique de l’église métropolitaine de Santiago.
Parmi les principaux instruments sortis des ateliers de Merklin-
Schütze et Cie, on cite l’orgue du Conservatoire de Bruxelles à 4 claviers
et pédales et 54 jeux; le grand orgue de S^Eustache de Paris à 4 cla¬
viers et pédales et 68 jeux (reconstruction) ; l’excellent orgue de Notre-
Dame à Tirlemont, deux claviers et 24 jeux; les grandes orgues des
cathédrales de Bayonne, de la Havane, de Lyon, de Rouen, de Bour¬
ges, de Dijon, d’Arras, de Viviers; les orgues de l’Abbaye de Parc-
lez-Louvain, récemment restaurées par Léonard Dryvers, facteur d’orgues
à Louvain; l’orgue de Borgerhout, de l’église S1-Georges à Anvers, etc.
Une commission instituée en 1859, Par M. le ministre de l’Intérieur,
dans le but d’aviser aux moyens les plus efficaces pour la construction
d’un grand orgue dans l’église collégiale des SS. Michel et Gudule à
Bruxelles, rendit avis en faveur de M. Merklin-Schütze et Cie. Des
obstacles survenus depuis ont empêché le projet de se réaliser. Les
membres de cette commission furent : Th. Fallon, président; A. Fon-
tainas, secrétaire; Stevens; V. Bender; F. Fétis, rapporteur et J. Lemmens.
A propos de la reconstruction de l’orgue S^Eustache de Paris par
la maison Merklin-Schütze et C^e, M. l’abbé Ply, curé d’Essigny-le-
Grand, flt paraître un livre intitulé : « La facture moderne étudiée à
l’orgue de Saint-Eustache. » Dans cet ouvrage qui n’est qu’une longue
réclame en faveur de M. Merklin, M. l’abbé Ply prête à son privilégié
l’initiative de la plupart des inventions dont il n’a été que l’habile imi¬
tateur. En plus d’un endroit il semble le mettre à l’égal sinon le
préférer à M. Cavaillé-Coll lui même, dont le talent à la conviction
de tous est d une supériorité indiscutable et qui par les découvertes et
les progrès réalisés dans son art, est au premier rang des plus illustres
facteurs du monde. M. Paul Ferat ex-contre-maître des ateliers de l’an¬
cien établissement Merklin-Schütze à Paris, a, dans un écrit spécial