TIMBRE ET COMBINAISONS
vibrante, et le ton monte ; en les retirant, on obtient le
résultat contraire (voir fig. o et 4).
Certains tuyaux ouverts, en bois, sont pourvus, à
leur extrémité supérieure, d’une plaque de tôle ou de
zinc dont rabaissement et le redressement permettent
de modifier le ton.
TIMBRE ET COMBINAISONS
Timbre. Au cours de ce traité, nous sommes forcé
d’employer fréquemment le mot timbre dans un sens
qu’il est nécessaire de préciser.
Fétis, dans sa musique, I, p. 7, dit à ce sujet: «On
entend par timbre le caractère d’un son indépendam¬
ment de son rang dans l’échelle, de sa force et de son
élévation, caractère tenant à des sons harmoniques qui
coexistent avec le son fondamental et qui lui font une
sorte d’accompagnement. C’est cet accompagnement
même, dont l’oreille ne discerne pas les éléments, qui
constitue le timbre.
« Le timbre de la flûte diffère essentiellement de celui
du hautbois, celui du violoncelle de celui de la trom¬
pette. Celui que produit une corde que l’on pince ne
ressemble point au timbre de la même corde frottée
par un archet ou attaquée par un coup sec. »
Citons aussi l’observation de Hamel : « Le timbre,
dit-il, paraît dépendre de l’ordre dans lequel les vibra¬
tions se succèdent, et des modifications qu’elles re¬
çoivent des corps qui les produisent et de ceux qui les
transmettent. Dans les tuyaux d’orgue, les proportions
relatives de la longueur et de la grosseur des colonnes
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