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LES JEUX D’ORGUE 
fut en vogue en Allemagne, à une certaine époque. 
On en trouve un spécimen à la cathédrale de Magde- 
bourg ; (voir Prætorius, Syntagma, tome II). 
Le 1kéraulophon (du grec xeQavXrjg, le sonneur de 
cor) est un jeu à bouche de la famille des gambes, à 
intonation douce et ayant le timbre du cor; il se ren¬ 
contre dans de grandes orgues modernes de Roosevelt, 
Garden City, 115 jeux; W. Hill, abbaye de West¬ 
minster ; Cavaillé-Coll, à Saint-Sulpice ; Merklin, à 
Sainte-Eustache ; Bryceson et Morten, Regent's Park, etc. 
DES JEUX DE FLUTE 
Flûte. On comprend sous la dénomination de flûte 
un grand nombre de jeux dont les sons se rapprochent 
plus ou moins de ceux de la flûte d’orchestre. Bon 
nombre de ces jeux ne diffèrent entre eux que par le 
nom, ce qui s’explique aisément pour des orgues de 
cent jeux et plus, telles que celles de Paris, Londres, 
Liverpool, Sidney, Garden-City, Ulm, Riga et Libau 
(Russie), etc. Les anciens facteurs d’orgues ou organiers 
surtout excellaient en noms fantaisistes. Il me suffit de 
citer les flûtes anglaise, allemande ; flûte de paysan, 
Flachflöte, Blockflöte, Fernflöte, Bærpfeife, etc., etc., 
qui ne figurent plus guère dans les orgues modernes. 
Aussi me bornerai-je à décrire les jeux de flûte réelle¬ 
ment typiques et employés de nos jours. 
Un registre portant simplement l’étiquette de flûte, 
gouverne un jeu ouvert, à bouche, de force moyenne, 
à 8 ou à 4', de diapason particulièrement large, et qui 
a toute l’étendue du clavier. Seul ou uni à telle voix