TROISIEME OLYMPIQUE
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dactylo-épitrites, d’un nom tendancieux). Gomme nous
ne voulons pas donner ici beaucoup d’exemples, nous
en avons choisis de typiques : Pindare; une des deux
classes principales où se rangent ses odes; l’ode même,
la IIIe Olympique, qui a donné le nom de mètres do-
riens à cette classe (par le dernier vers de sa Str. I) ;
enfin, toutes les odes du même recueil qui sont en
« dactylo-épitrites » purs, et sont formées de plusieurs
périodes (afin de savoir indiscutablement quelles sont
les syllabes indifférentes de l’épode). Les odes qui res¬
tent, et que nous donnons ici, méritent d’être choisies
comme types.
7. Troisième Olympique4. Strophes. — Nous sépa¬
rons les syllabes considérées comme anacrouse. Après
chaque vers, il y a toujours une syllabe indifférente;
nous nous dispenserons donc de la noter.
2 11211222122211211
22 112112221
22 11211222122211211
22 122212221222112112221
2 1222122212
Les vers initial, central et final sont symétriques 5.
4. Se reporter à une édition quelconque de Pindare. Neus nous sommes
ceryis de l’édition déjà citée, celle de M. A. Puech, dans la Collection des
Universités de France.
5. Cf. dans Lyrisme et Structures sonores, la question des points sensi¬
bles dans les passages lyriques de Chateaubriand. Début, milieu, fin* eomme
ici.