LA CÉRÉBRALITÉ DES ATTITUDES 39
cissement qui ainsi contribuent le plus fortement à
provoquer les sensations d’allongement de l’index.
Gomme on le voit, tandis que dans le paragraphe
précédent les sensations transversales atteignent
leur intensité maxima par la sensation d’écarter le
pouce du 5e doigt et la sensation complémentaire
d’écarter le 5e doigt du pouce, les sensations en lon¬
gueur par contre se localisent ici seulement dans
l’index sous forme d’allongement et sont complétées
par des sensations graduées de raccourcissement
provoquées par les attitudes des autres doigts.
Les sensations en hauteur et en profondeur.
A ces sensations en largueur et en longueur se joi¬
gnent des sensations bienpluscomplexes en hauteur
et en profondeur.
Avec les quatre premières directions, les sensa¬
tions ne parcourent qu’un plan horizontal, à part la
flexion graduelle des doigts et le relèvement du mé¬
tacarpien du 5e doigt qu’on a déjà mentionnés et qui
ne peuvent se concevoir qu’en dehors de ce plan
horizontal. Il s’agit maintenant de se servir de ces
divisions des sensations en largeur et en longueur
pour construire en dessous de la main une voûte, et
de la faire tenir debout en un constant équilibre
au moyen des sensations orientées en hauteur et en
profondeur.
Tandis que dans cette verticalité des sensations,
les sensations en profondeur se ramènent à l’atti¬
tude du pouce maintenu relativement abaissé et
écarté du dos de la main, les sensations en hauteur,
au contraire, correspondent à l’attitude des quatre