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E. L’observation relative au la des théâtres de
Vienne et de Vérone prouve bien que le ton a
monté, mais ne prouve point que cela soit venu
de l’accroissement spontané du nombre de vibra¬
tions dans le diapason d’acier.
F. Ce que dit M. Zantedeschi relativement
aux cloches vient, à la vérité, à l’appui de son
système, mais on doit cependant considérer qu’un
diapason que l’on tient dans sa poche, dans un
piano, un tiroir et en tout cas dans un lieu ren¬
fermé, ne saurait subir les mêmes influences que
les cloches placées dans des courants d’air et bien
autrement exposées aux variations de la tempéra'
ture. D’ailleurs il v a une grande différence entre
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l’acier des diapasons et l’alliage métallique des
cloches.
G. Le vieux tuyau de ton de Nanchini, plus
bas que les diapasons actuels, prouve simple¬
ment que le ton a monté, ce que personne ne
conteste, mais il ne prouve pas que le mouvement
ascendant ait eu pour cause la manière dont est
construit le diapason actuel.
Il y a, du reste, dans tout le système deM. Zan¬
tedeschi, certains faits fort importants et tout à
fait incontestables, dont il ne semble pas avoir
tenu assez de compte. Par exemple, si tous les
diapasons existant depuis un siècle avaient monté