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en convulsions au moindre bruit. Il a constaté ensuite
que l’audition a lieu chez eux par l’intermédiaire de
poils auditifs, et que chaque brin vibre à l'unisson
d’une note déterminée. Lorsqu'il regardait sous le mi¬
croscope le point d’attache d’une corde nerveuse à la
languette d’un poil pendant qu’un musicien sonnait du
cor, ce point devenait indistinct par suite du mouve¬
ment très-rapide du poil chaque fois qu’on donnait
certaines notes, tandis que les poils voisins restaient
immobiles. L’un de ces brins répondait à ré fi et à ré fi,
un peu moins à so/2 et encore moins à sol; il avait pro¬
bablement pour ton fondamental un harmonique com¬
mun à ces quatre notes et situé entre re\ et ré fi. Un
autre brin vibrait sous l’influence des notes la fi, ré fi
et la#, ce qui indiquait le ton la fi.
Dans le vestibule et les canaux semi-circulaires les
terminaisons des nerfs se trouvent dans d’autres con¬
ditions. On y remarque de petits cristaux appelés oto-
lithes et des poils élastiques qui paraissent destinés à
soutenir mécaniquement les vibrations des fdets ner¬
veux. Scarpa et Tréviranus croyaient que cette consli-
tution différente des diverses ramifications du nerf
acoustique devait avoir pour but de nous faire distin¬
guer la hauteur et le timbre des sons ; mais l’état ac¬
tuel de nos connaissances ne permet pas encore de tout
définir dans cette mystérieuse organisation de l’appa¬
reil auditif.
La paralysie du nerf acoustique entraîne une surdité
incurable. L’atrophie de certaines parties du réseau de
Corti expliquerait la surdité partielle qui est cause
qu’on n’entend pins des sons d’une certaine hauteur.