LE TIMBRE.
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do la double octave, et ainsi de suite. La l'orme générale
de la courbe qui représente cette vibration composée
est déterminée par le son fondamental, mais les-harmo¬
niques en font osciller le contour en y produisant des
dépressions et des renflements. Dans la ligure 96, Je
Fig. 9G. Son londiunenlal et octave.
pointillé représente la courbe du son fondamental, et
le trait blanc la courbe qui résulte de l’adjonction de
l’octave. C’est une courbe de ce genre qui caractérise le
timbre d’un son complexe ; elle change de forme suivant
l’intensité relative des harmoniques, mais le nombre
des grands replis ou périodes est toujours le même, et
c’est ce qui fait que la hauteur du son mélangé est celle
du son fondamental.
Inversement, une vibration périodique, de forme
quelconque, peut toujours être décomposée en une sé¬
rie de vibrations harmoniques simples de la forme pen¬
dulaire. En pl’autres termes, tout son complexe, de
hauteur définie, peut se résoudre en une série harmo¬
nique de sons simples, commençant par un son fonda¬
mental de même hauteur que le son complexe. C’est un