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LÈS ORGUES EXPRESSIFS.
mence l’action des touches du clavier ; en effet la pres¬
sion du doigt sur une ou plusieurs de ces touches
permet à Fair de passer au travers des lames en les
faisant vibrer et de produire un son qui, en se perfec¬
tionnant à son passage dans la case sonore du sommier,
ressort en dessus avec le timbre désiré.
Il faut encore mentionner Faction de Y expression et
revenir au réservoir dans lequel s’est emmagasiné le
vent. Si on ferme la communication de la chambre à
air avec ce réservoir, il est facile de comprendre que
le plus ou moins de pression du pied sur les pompes
aura pour effet immédiat de diminuer ou d’augmenter
Fintensité du son et de produire l’effet d’expression
qui est en réalité la qualité la plus précieuse de cet
instrument.
Voilà, dans toute sa simplicité, l’orgue tel qu’il appa¬
raît au premier abord ; toutefois la nécessité d’obtenir
des effets variés, l’expérience acquise, les études des
constructeurs, ont amené des perfectionnements, des
modes nombreux; chaque facteur a les siens.
L’important était avant tout, comme on peut le com¬
prendre, pour faciliter l’introduction de l’orgue dans
les appartements, d’arriver à réduire considérablement
ses proportions et d’emmagasiner, pour ainsi dire, le
plus d’éléments de sons et d’air dans le moins d’espace
possible, absolument comme il est arrivé pour la chau¬
dière tubulaire, imaginée par notre illustre Séguin,
qui, en présentant une énorme surface de chauffe, a
permis d’obtenir dans des appareils restreints une