C h 1 u m s k y , La forme actuelle de l'appareil Lioret.
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poids est substituée celle d’un ressort fixé par derrière sur la platine.
Ce ressort, visible aussi sur la figure, exerce une pression sur le
petit bras et maintient ainsi le saphir en contact avec le fond
du sillon.
Plus simple est le grand bras L du même levier. Il est formé
d’une tige droite terminée par uns fourche G, dans laquelle entre
commodément la pointe 0 du petit bras du second levier simple
O B L'. Pour réduire le frottement au minimum, M. Lioret fait
agir seulement un côté de la fourche, le côté droit, et assure le
contact continu de ce côté avec le petit bras par un spiral S, attaché
sur l’axe B du point d’appui du second levier.
Ce dernier est ou bien une tige légère d’une seule pièce, qui se
termine par une pointe tournée Vers le papier noirci afin d y
transcrire les courbes phonographiques, ou bien la forme en est plus
compliquée, telle que la figure la représente. La première forme (tige
d’une seule pièce) rend le réglage un peu difficile et nécessite une
surveillance attentive de la marche de la pointe. C est pourquoi
le constructeur a imaginé une articulation spéciale insérée dans le
grand bras du levier, permettant d’incliner ce bras et de 1 approcher
ainsi du papier noirci. L'avantage de cette modification est
manifeste: la pointe fixée au bout est maintenue, grâce à son
poids et à celui du long bras, toujours de la même façon sur le
papier; et le réglage ne peut offrir aucune difficulté. Il est vrai
Fig. 7.
Plume en or à reservoir d'encre
pour tracer directement sur papier blanc.
que l’on augmente ainsi le frottement. Afin d’y parer, la partie
supérieure du long bras est maintenant en paille rigide modifica¬
tion faite d’abord pour M. Grutzmann et sur son désir —; 1 inclinaison
Archiv für experimentelle und klinische Phonetik. Bd. I. H. 3. 16