Le mouvement pourra être transmis de la table à un mécanisme quelconque, qui sera ainsi
mu par l'action de l’air : de là le nom de moteur pneumatique.
11 pourra naturellement être utilisé à lermer ou à ouvrir des soupapes.
Supposons que le soufflet pneumatique reçoive à la fois des pressions différentes et opposées,
l’une à l’intérieur, tendant à l’ouvrir, l’autre mr la table, à l’extérieur, tendant à le lermer ; l’or¬
gane, suivant ce que nous venons de démontrer pour la soupape elle-même, obéira a la plus grande
des deux forces, s ouvrira ou se fermera avec un effort résultant, proportionné a la différence des
pressions en antagonisme, absolument comme dans le cas de la soupape.
Enfin la réaction d’un ressort plus ou moins fortement tendu, agissant dans un sens ou dans
1 autre, peut aussi intervenir pour gouverner l’action du moteur.
Leci bien compris, le jeu assez compliqué des minutieux mécanismes de la Double-Expression
- explique sans peine.
Tout d’abord (voir lig. 27), entre la Laisse a Vent superposée a la Soulflerie que notre
figure représente par le Réservoir seulement, et la fable où s’ouvrent les soupapes des laves, soit
au centre même de la Laisse à Vent (n" 9, lig. 20 et 27) ■''interpose une séparation en plan
horizontal (n° 15, fig. 27), qui vient constituer une seconde caisse. Lette superposition réduit à de
très petites proportions les dimensions de la Laisse à Vent qui n’occupe plus réellement que
l’espace compris entre le panneau supérieur du Réservoir (n" 16 fig. 27), et le nouveau panneau
interposé (n" 15, fig. 27). La nouvelle caisse ainsi disposée est divisée par une cloison transversale
en deux vastes compartiments, l’un correspondant aux Basses, l’autre aux Dessus ; c’est sur ces
deux caissons distincts que vient se poser, jointive, la table des soupapes, la table des layes qui