l'harmonium diatonique
doit cent fois sur le métier remettre son travail, le polir et
le repolir sans cesse, — une nouvelle lacune m’apparut :
« Pas un mot du fafi l » Ma conviction pourrait cependant
n’être pas celle de l’un ou l’autre de mes lecteurs. A ceux-
là je devais donc l’exposé de mes motifs, et dans une nou¬
velle question je m’appliquai à satisfaire de mon mieux
leur légitime attente.
L’importance de cette nouvelle matière me fît un devoir
de recourir une fois de plus aux lumières de M. le profes¬
seur J. Dumoulin pour le prier de se prononcer tant sur
ropportunité que sur le fond de mes considérations rela¬
tives au fajf. Voici sa réponse que j’ai insérée au cahier des
appréciations :
Révérend Père,
Le nouveau travail que vous avez l’obligeance de me sou¬
mettre étant une preuve, à mon avis, non seulement de l’inu¬
tilité du fa$ accidentel, mais aussi de la nécessité pour le
Plain-Chant de se soustraire à toute accointance avec les for¬
mules modernes, ce serait, me semble-t-il, une lacune de ne
pas lui assigner la place que vous lui réservez dans votre ou¬
vrage sur VHarmonium diatonique (IIIme Question actuelle).
La démonstration savante qu’il renferme ne laisse la porte
ouverte à aucune de ces intrusions telles que celles que la
Vllme Réponse, b), met à découvèrt
Je ne puis donc, révérend Père, que vous répéter mon
sentiment sincère à l’égard de votre instrument et de sa
théorie: c’est absolument parfait, et le but est magnifiquement
atteint.
Agréez, très révérend Père, l’expression de mon profond
respect.
Herve, le 6 mars 1902. (signé) J. Dumoulin.
Mes plus vifs remercîments à Monsieur le professeur,
à qui l’amour de l’art a fait trouver le temps de répondre à
6