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l’harmonium diatonique
de simuler les trois autres noires du tempérament usité.
Quoique personnellement peu sympathique à toute simu¬
lation, j’en référai néanmoins aux artistes bruxellois qui
voyaient fréquemment l'instrument dans les magasins
de M. Victor Mazet; mais parmi eux il n’y eut qu’une
voix pour le maintien du clavier tel que je l’avais indiqué.
Un changement cependant fut demandé pour les deux
noires maintenues: l’ime, le 'si;;, étant un demi-ton,
resterait noire suivant l’usage reçu; l’autre, le ré baissé
du comma et constituant un intervalle moindre, devien¬
drait rouge pour éviter toute confusion. Comme il y a
un fondement réel dans la différence des intervalles que
forment ces deux sons, je crus devoir souscrire à ce
dernier désir.
Enfin ceux qui resteraient partisans de la simulation
ont naturellement la liberté de la commander à leurs
frais au facteur.
{Troisième Question :
iße conviendraiMl pas autant d’adopter le fa£ accidentel
que le si ? accidentel, dans Fecbelle du UMam^Gbant ?
Réponse: Cela paraît impossible pour les motifs sui¬
vants :
I. L’antiquité n’a consacré, dans l’échelle diatonique
de Pythagore, que le si7 des trois tétracordes des svnem-
menôn du petit système parfait :
d c b a G F K DC B A
ré ut sip la sol fa mi ré ut si jj la