TU
MM. CH. FÉRÉ ET MARIE JAËLL. — L’ACTION PHYSIOLOGIQUE DES RYTHMES.
le second accord au contraire semble avoir un effet
défavorable.
Travail des séries de quatre ergogrammes sous l’influence
d’excitations alternantes, lorsque la tierce ré de l’accord
initial fait partie du second accord.
Expérience V.
Expérience VI.
-——
Séries impaires.
Séries paires.
Séries impaires-
Séries paires-
Si bémol* majeur.
Sol majeur.
Si bémol majeur.
Ré majeur.
30,03
29,67
30,09
43,62
18,60
18,54
17,97
46,89
11,52
3.78
6,39
23,97
5,91
7,02
1,83
4,59
18,72
14,55
9,87
■ 4,38
18,90
3,06
_
3,96
8,43
66,15
123,45
107,64
83,05
Du reste l’excitation est moindre lorsque les deux
accords mis en alternance
sont plus écartés l’un de
l’autre.
Comparons, par exemple, deux alternances, où
il y a une
différence de
deux demi-tons dans la
première et une différence de onze demi-tons dans la
seconde.
Travail des séries de quatre
ergogrammes sous
l'influence
d’excitations
alternantes.
Expérience I.
Expérience II.
Séries impaires.
Séries paires.
Séries impaires. Séries paires.
Si bémol majeur
Ut majeur.
Si bémol majeur.
La majeur.
29,85
36,06
29,40
32,49
29,01
39,54
10,47
33,72
19,80
50,79
8,52
32,70
15,36
51,54
2,37
13,17
8,28
20,46
1,95
8,67
102,30
198,39
52,71
120,75
Si dans l’alternance des accords, le premier accord
a généralement, d’abord, pour effet d’augmenter
l’effet du second, tandis que le sien propre diminue,
il ne suffit pas d’intervertir la succession pour obte¬
nir un résultat inverse. Ce résultat tient à la valeur
respective des accords. Dans l’expérience suivante,
où l’accord ré majeur, aulieu de venir après l’accord
si bémol majeur, comme dans une expérience citée
précédemment, est mis enjeu avant lui, on voit, au
contraire, l’accord «bémol majeur devenir dépressif
dès sa deuxième série.
Travail des séries de quatre ergogrammes sous l’influence
de l’alternance des accords ré majeur et si bémol majeur.
Séries impaires Séries paires
(ré majeur). (si bémol majeur).
32,22
42,12
32,82
40,32
40,S4
10.08
106,00'
31,32
6,90
4.29
3.30
2,13
54,34
II. — Expériences dans lesquelles certaines tonalités
majeures et mineures sont entendues sans aucun
mélange.
Dans la première expérience faite avec la tonalité
de ré majeur, l’excitation ne se manifeste qu’à la
2e série; à la 4° série, le dernier ergogramme se
relève relativement au troisième, et à partir de ce
moment le travail va croissant à chaque série du
premier ergogramme au quatrième, contrairement
aux lois connues de la fatigue.
La tonalité de mi’majeur va nous montrer un effet.
tout différent.
Travail en kilogrammètres- Travail
Mi majeur.
Séries.
1er ergogr.
2« ergogr.
3« ergogr.
4P ergogr.
total.
î
12,75
8,04
7,62
7,29
35,70
2
13,26
8,73
6,90
6,18 .
35,07
3
12,09
4,92
3,48
2,49
22,98
4
9,84
4,89
2,94
3,15
20,82
5
8,19
4,23
7,62
9,48
29,52
6
3,57
2;i6
1,56
1,08
8,37
7
2,67
3,S4
4,50
5,46
16,47
8
1,65
4,77
6,66
6,69
19,77
9
1,05
2,19
2,67
3,27
9,18
10
0,93
1,41
1,92
2,10
0,30
11
2,72
1,74
1,59
0,63
6,68
Totaux. . .
. 68,72
46,92
47,46
47,82
210,92
L’excitation du début est intense et plus durable.
Le quatrième ergogramme de la 4e série se relève re¬
lativement au troisième. A la série suivante c’est le
troisième ergogramme qui se relève relativement au
second. Après une 6e série, où la fatigue s’accumule
régulièrement, on voit à chaque série le travail aug¬
menter à partir du premier ergogramme jusqu’à la
IIe série, où la fatigue paraît reprendre sa marche
normale.
La distribution du travail est encore différente
dans la tonalité de ré mineur, où les quatre ergo¬
grammes se sont à peu près égalisés.
Exp. III. Travail en kilogrammètres.
Ré mineur. ---------Travail.
Séries-
1er ergogr.
2« ergogr.
3° ergogr.
4e ergogr.
total.
i.....■
8,46
3,27
2,58
2,13
16,44
2.....
6,03
3,99
3,18
3,69
16,89
3.....
5,52
4,50
5,55
6,75
22,32
4.....
1,77
3,69
■ 6,84
7,95 .
20,25
5.....
1,20
4,05
7,11
5,19
17.55
6.....
0,87
5,40
5,34
3,33
14,94
7.....
0,75
6,54
3,27
2,88
13,44
8.....
3,48
3,54
2,10
1,17
10,29
9.....
6,51
3,27
2,19
1,74
13,71
10.....
4,02
2,10
1,35
2,96
10,43
11.....
2,25
3,43
3,90
5,10
14,70
Totaux.
40,86
43,80
42,41
42,94
170,96
Mais ce n’est pas la preuve que les tons mineurs
sont déprimants, et tous les tons majeurs excitants.
La tonalité de ut dièze mineur est excitante et la
tonalité de ut dièze majeur, enharmonique de ré
bémol majeur, est, au contraire, déprimante.