~‘i AUSCULTATION DES POUMONS.
II. — Deuæiinne période.
A une période plus avancée de la maladie (fig.
S3 et 84) :
— La submatité s’étend, en marchant de haut
en bas.
— L’expiration prolongée s’étend aussi en pro¬
gressant dans le même sens : UUU-UUU, UüU-
uuu.
— Des râles secs (ronflants et sibilants) se font
entendre dans Je sommet, semblables à ceux de la
bronchite : ronflements, sifflements: RRROOU et
pim.
— Enfin, parfois l’on perçoit, au sommet opposé,
des frottements (RRRA-RRA) qui indiquent des
tubercules de la plèvre et une prochaine atteinte
du poumon sain.
Symptômes cliniques. — Ce sont ceux de la pre¬
mière période, mais plus accusés.
— La toux, encore sèche, devient de plus en plus
fréquente et tourmente le malade, non seulement
le soir, mais dans la nuit.
— La pâleur, l’amaigrissement et l’essoufflement
augmentent ; les omoplates deviennent saillantes.
— Les sueurs nocturnes, d’abord localisées à la
poitrine, se généralisent.
— Très souvent les malades ont de la dyspepsie,
des hémoptysies, des névralgies intercostales: la
femme éprouve quelques troubles de menstruation.