hydratation.
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clmmque, -° eau de constitution physique, 3° eau d'adhésion et 4» eau de capillarité. La
seconde est fixée physiquement au bioprotéon, mais en quantité déterminée, comme
Ie*™ P?U T6 T .Ch>,miqUe moléculaire Feau d’hydratation d’un sel ou son eau de
!al,!n'.La tr°1Siemef es*i retenue par attraction à la surface des micelles : cette
“»ul'" Centre a k Péri'Phérie’ PUiS GnSuite’ ^ micelles,
La proportion d’eau va en augmentant depuis le 1er degré, c’est-à-dire de l’eau de
constitution au quatrième, soit eau de capillarité. Dans le bioprotéon l’eau est certaine¬
ment dans plusieurs états differents : ainsi les réceptacles d'OEthalium septicum perdent
pai dessiccation /1,6 d’eau p. 100 et par pression 66,7 seulement.
Depuis longtemps Chevreul avait montré (12) que c’est de l’hydratation que dépendent
la transparence, élasticité, la souplesse, la tonicité, la plasticité des tissus. Le tissu
jaune élastique, les tendons, 1 albumine coagulée, la fibrine, les cartilages, la cornée
aue’r Mais sfn^ ]"' 7 re,f élance extérieure qu'il est difficile de les distin¬
gua,,filé dï I m,ble etP 0nSe 7"* Chil™ne de Ces subst!m“s absorbe une certaine
quantile de liquide et reprend, en même temps, les propriétés physiques qui la carie
ensen. A,nsi le tendon devient sonpieet satiné, le tissu jaune
“lasiicUe lT'cT,7a8 |eenre^Ke|’f.lfSPeCt dU bla,,C d'œ"fcuit. I» «brine une certaine
le vivant’ P„ T, d“8“ b’11 ; '? cornée redevient semblable à ce qu'elle était sur
fl J » l é dessiccation tout cela disparaît de nouveau. Une partie de l’eau peut
e enlevee par la pression entre plusieurs doubles de papier, mais, suffisamment
miuueChrt'a’ C<!S ?“bslanCeS deT,ennent hygrométriques : donc il y a une affinité chi¬
mique, d apres Chevreul, don existence de deux états différents de l'eau Quand ces
corps ne contiennent que de l'eau d'hydratation, ils restent transparents; mais, comme
a déshydratation, une surhydratation peut aussi leur faire perdre leurs propriétés par¬
ticulièrement la transparence. piopneies, bu
„ /"t!? f Peul provoquer des phénomènes de môme ordre. Le cristallin des
ment°saléeeS’ TT lenlen!ent Par "omersion d'une patte dans une solution forte¬
ment salee s opacifie. Raphael Dubois a montré que la cornée du chien s'opacifie par
dïthvlène" tv1 rS, SU1^hydratation à la suite d’inhalations prolongées de chlorure
( \ p us,lo,n acttcm déshydratante des anesthésiques) et c’est vraisemblable¬
ment a un Phénomène de meme ordre qu’il faut attribuer la cataracte expérimentale
observée pai Bouchard sur des lapins qui avaient absorbé de la naphtaline/
;)„t ;0paC On’ °U seulement l’opalescence, d’un tissu peut être due encore à une
auti e cause, mais qui est liee également à l’état d’hydratation. VHippopodius aleba est
commegdu crittT™ ^ ^ d.e Nice do,lt les anneaux sont transparents
om ne cristal; mais vient-on a exciter mécaniquement les cellules de l’ectoderme
rfa?teTnT,iaUSS-r C°ntenU 86 trouble’ devient opalescent. Si l’expérience
he le h 6 K. /bSTte’ aU “Tent même de Apparition de l’opalescence jaillit une
belle lueur bleuâtre. Les agents déshydratants produisent le même effet. Mais à la suite
du choc, le phenomene paraît comparable à ce qui se passe dans une solution sursaturée
soumise a un ébranlement. 11 se peut que quelque chose d’analogue arrive dans les
ganglions moteurs des plantes sensibles telles que la sensitive (R. Dubois 1 p 46^')
Les physiciens admettent que l’état colloïdal ne diffère de l’état d’émulsion que par
les dimensions des granules en suspension, qui seraient ultra-microscopiques dans les
s 1s et dans les gels. Dans ce cas, le bioprotéon se rapprocherait des émulsions par
certains cotes. Mais, si personne ne peut nier que le bioprotéon soit à l’état colloïdal
personne non plus ne peut nier que son état ne diffère de ce dernier et de l’état d’émul¬
sion Outre une certaine organisation qui lui est propre, les histologistes ont depuis
a/xqudles «Ta do ^ sein ‘^tence de nombreuses granulations microscopiques
auxquelles on a donne les noms les plus divers : granulations protoplasmiques micro-
omes, bioblcstes, plastidules, spherules, sphéroplastes, etc. Ces corpuscules^qui’peuvent
se multiplier par division, ne sont pas identiques les uns aux autres; selon leur action
sui les matières colorantes, on les a divisés en trois catégories : les basophiles les neu-
rop nies et les amplifies. Ils ont certainement des rôles physiologiques différents spé¬
cifiques, et constituent comme la flore ou la faune plastidaire ou cellulaire végétale ou
animale. R. Dubois a donné à ces corpuscules le nom de vacuolides, parce qu’il avait