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CERVEAU.
surtout un grand anatomiste.il avait beaucoup disséqué ('HpoçiXovyàp rcoXXà ava0ETf«ixoTa),
dit Galien (De la meilleure secte, n), qui associe au nom d’HÉROPHiLE celui d’EuDÈME, et
qui professe une admiration sans borne pour les écrits de ces savants sur la « dissection
des nerfs » (Des lieux affectés, ni, xiv). Pour ne rappeler que ce qui, dans les découvertes
d’HÉROPHiLE, a trait à la structure et aux fonctions du cerveau et du système nerveux
central, Hérophile, qui connaît les nerfs, non sans les confondre encore avec les ten¬
dons et des ligaments, les distingue en nerfs de mouvement et nerfs de sentiment; les
nerfs tirent leur origine de l’encéphale et de la moelle épinière. « Si l’on en croit Héro¬
phile, a écrit Rufus d’Ephèse, il y a des nerfs du mouvement volontaire qui provien¬
nent de l’encéphale et de la moelle dorsale (