DUCHENNE. —DYNANOMÈTRK MÉDICAL. 921
depuis 1 kilo jusqu’à 100 kilos pour la première ligne et jus¬
qu’à U0 kilos pour la seconde ligne.
U° D’une aiguille mise en mouvement par l’écartement des
branches, et qui marque le degré de force qui produit cet
écartement, en s’arrêtant sur telle ou telle division de la
plaque.
Lorsque le dynamomètre est placé dans son étui, ses poi¬
gnées s’entrecroisent de manière à présenter moins de volume.
— Dans cet état, il peut servir à mesurer la force des fléchis¬
seurs des doigts, comme le dynamomètre de M. Burck. On le
place alors dans la paume de la main, de telle sorte que les
poignées soient saisies entre le pouce, l’éminence thénar et
les doigts infléchis; alors, en fermant fortement la main, les
branches s’écartent, et l’aiguille marque, sur la première
ligne du cadran, le degré de force dépensée pendant ce mou¬
vement.
Pour rechercher la puissance des mouvements partiels, les
vis sont desserrées; les poignées abaissées jusqu’à la partie
cylindrique des branches, où elles sont tournées en dehors
comme les poignées, puis elles sont ramenées dans les parties
carrées des branches, soit aux extrémités si la force ne doit
pas dépasser i0 kilos, soit près du point du centre si la force
à mesurer est grande ou doit aller de à0 à 100 kilos; puis
elles sont fixées par les vis. Ensuite une courroie étant fixée
d’une part à l’une des poignées, à l’aide du crochet, et d’autre
part à l’extrémité de la partie des membres dont on veut me¬
surer la force (cette courroie peut être remplacée par une
serviette ou un mouchoir plié en cravate); on saisit l’autre
poignée libre, et l’on tire en sens contraire du mouvement
partiel que l’on fait exécuter par le sujet, jusqu’à ce que l’on
ait surmonté la résistance. Alors l’aiguille mise en mouvement
par l’écartement des branches marque, si les poignées ont été
fixées en bas, ou si elles ont été fixées près du point du centre,
la puissance du mouvement partiel exécuté.
— A quatre heures et demie, l’Académie se forme en co~
mité secret pour entendre la lecture du rapport de M. Da-