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logiques , Brongniart donne à la pé¬ 
riode comprenant tous les phéno¬ 
mènes géologiques contemporains «les 
temps historiques, et qui a le même 
sens que celui de postdiluvian, dont on 
se sert communément. 
JL'BE, s. f. , juba; Mahne (all.). 
Ce mot qui , dans Pline , signifie la 
couronne des arbres, était employé 
par les anciens botanistes pour dési- 
uer une puniculc lâche, surtout 
ans les Graminées. Trinius s’en est 
servi de nouveau , et il entend parla 
une disposition telle de l’épi des Gra¬ 
minées, que des branches plus ou 
moins longue? , éparses et la plupart 
isolée*, naissent sans articulation de 
l’axe bifurqué , de manière a repré¬ 
senter en quelque sorte des faisceaux 
■vasculaires qui n’auraient fait que 
s’ouvrir , comme dans la panicnle que 
forment les fleurs mâles du Z,ca Mays. 
On a aussi donné le nom de juba à 
un assemblage d’arêtes, comme d ns 
Y H or drum juba tu ni. 
Jl'CHF.llt, adj. , l'nsidens. Illiger 
appelait pieds juchcurs ( Stitzjiisse , 
ail.), dans 1rs oiseaux, des jambes cou¬ 
vertes de plu mes jusqu’aux talons, té- 
tradactyles, et ayant les trois doigts 
antérieurs réunis à leur base par une 
membrane qui ne s’étend que jusqu'à 
la première articulation. 
Jl'GEMEVè, s. m. , judicium ; 
l rtheil (al!.); judgment (angl.). Ré¬ 
sultat d’une opération intellectuelle, 
d’une action cérébrale , qui r mis le 
en ce que plusieurs idées él. nt ren¬ 
dues simultanément présent et à l’es¬ 
prit , les divers Irai.s de chacune 
d’elles se réunissent pour produire 
une ou plusieurs idées nouvelles. On 
désigné encore sous ce nom l’en¬ 
semble des rapports , des différences , 
des particularités que présente l’idée 
qu on a ainsi formée avec celles qui 
lui ont sers i de base , et la faculté 
elle-même de juger , c’cst-à-d:re de 
procéder à t le opération. <i En gé- 
JUNG 
néral les hommes jugent rarement 
par eux-mêmes ; ilssuivent le torrent.» 
( Voltaire. ) 
JIGI.WDÉES, adj. et s. f. pl. , 
Juglandeæ. Famille de plantes, éla- 
bl ic par Candolle , qui a pour type le 
genre Jugions. 
JlGIWÜICOI i: , adj. , juglandi- 
coins ( / u g Inns , noyer, colo , habi¬ 
ter). Qui vit ou croît sur les noyers , 
comme le Spha ria juglandicola sur 
les rameaux du Jugions alba. 
JUGULAIRE, adj. .jugularis (ju- 
gulum, gorge); qui a rapport à la 
gorge. Les plumes jugulaires sont 
celles qui garnissent le devant du cou. 
Straus nomme pièces jugulaires deux 
petites chaînes composées chacune de 
deux plaques consécutives, contenues 
inférieure.nent dans In peau du cou 
des insectes, et unissant la tète au 
corselet. 
JUGULAIRES, adj. et s. m. pl. , 
Jugutares. Nom donne par Linné, 
Gouan , Lacépède et Blainville à un 
ou plusieurs ordres de la classe des 
Poissons, comprenant ceux de ce3 
animaux qui ont les membres pelviens 
en avant des pectoraux. 
JlfiULIBRAKCIIES, adj. c* s. m. 
pl. , Jugulibranrhia ( jtigu um , gor- 
ge , , branchies). Non donné 
par Lalrcille à nue famille de Pois¬ 
sons normaux apodes , dont Ironies 
s’ouvrent par un ou deux petits trous 
sous la gorge. 
JUilLl tl, s. ni., jugulum. Ce 
nom est donné par Illiger , dans les 
mammifères et les oiseaux {Gurge!, 
all.) , à la partie de *a région anté¬ 
rieure du cou comprise entre le la¬ 
rynx et la poitrine; par Kirhy , dans 
les insectes , à la partie de la surface 
inférieure du corps qui est située en¬ 
tre les tempes. 
JUAGIKES , adj. et s. f. pl. , J un— 
gteœ. Nom donné par D. Don à une 
tribu de la famille des Labiatiflores , 
qui a pour type le genre Jungiu.