4 io DOLiB
de la feuille carpellaire opposée à la
suture formée par le rapprochement
des bords , et duc elle-même à la ner¬
vure moyenne de la feuille. 2U En
zoologie, la partie postérieure du
tronc ; la partie supérieure du nez,
de la main, du pied et de la verge,
chez l’homme ; la région du côté
spinal du corps des mammifères qui
est comprise entre le cou et le bassin ,
et, dan» le cheval en particulier, celle
qui se trouve cuire le garot et la
croupe; dans les oiseaux , la partie
la plus élevée du milieu de la man¬
dibule supérieure, depuis la base du
bec jusqu'au sommet, et le dessus du
corps, depuis le cou jusqu’au crou¬
pion ; dans les insectes, tantôt, d’a¬
près Degecr et Olivier , l’ensemble
des parties supérieures des segmens
moyen et postérieur du thorax des
insectes, qui sont Varricre-tergum ,
ou arrière-dos d’Audouin ; tantôt,
d’après ce dernier, toute la partie
supérieure du corps entier de l’ani¬
mal ; dans les coquilles univalves , la
face opposée à l’ouverture ; dans les
coquilles bivalves, d’après JuMainville,
le bord supérieur de la coquille,
celui qui serait en l’air si l’animal
marchait devant l’observateur.
DOTMDINES. adj. et s. m. pl. ,
Do thid in i. Nom donné par Fries i
un sous-ordre de l’ordre des Pyréno-
mycètes spbériacés , qui a pour type
le genre Dothidca.
DOUBLANT9 adject., duplicates.
Nom donné, dans la nomenclature
minéralogique dellaiiy , à une variété
dans le signe de laquelle les exposans
forment une progression qui serait
régulière si l’un d eux n’était double
(ex. Péridot). La chaux carbonatée
rhoinbôïdalc était appelée autrefois
spath doublant, quand elle avait assez
de limpidité pour permettre d’obser¬
ver le phénomène de la double ré¬
fraction.
DOUBLE 9 adj., duplex i doppelt
DOUB
(.11.) ; double (angl.) ; doppio (it.).
On se sert de ce mot : i° en astrono¬
mie; on appelle étoiles doubles, non
celles qui semblent se toucher par
l’eflet optique de la direction sous la¬
quelle nous les voyons, mais celle»
qui, réellement très-rapprochée»,
forment un système tournant pério-
d'juemcnt autour d’un centre com¬
mun de gravité. a° Eu physique,
on nomme double réfraction un phé¬
nomène qui consiste en ce que chaque
rayon lumineux qui traverse ccrtaios
cristaux (par exemple ceux du Spath
d’Islande) , se partage en deux rayons
émergens distincts, dont l’un suit la
loi de la réfraction ordinaire, et
l’autre suit une loi particulière dont
la decouverte est due à Huygens.
3° En chimie, Berzelius appelle sels
doubles ceux qui résultent de la
combinaison de deux sels haloï-
des ( ex. Chlorofluorure bary tique,
Chlorure ferroso — potassique ) , de
deux oxisels ( ex. Oxalate poias-
sico-sodique ) , de deux suliosels,
d’un sel haloïde et d’un oxisel ( ex.
Chloru et carbonate plombiques) ,
d’un sulfosel et d’un oxisel ( ex. Ni'
traie et sulfomolybdalc potassique ).
4° En botanique , on nomme calice
double celui qui est muni d’une espèce,
d’involucre simulant un second calice
(ex. Erica vulgaris); périantht
double, d’après Mirbel, celui qui se
compose d’une corolle et d’un cclice,
ou de deux enveloppes florales ; pé-
ricline double , d’apre ’ Cassini, celui
dont les squames internes et externes
sont d’une nature assez différente
pour qu’on puisse les distinguer en
deux rangé«« ; stigmate double , celai
qui est double pour un seul pistil (ex.
l'onvolvulus sepium). La fleur doublt
des botanistes, pleine des fleuriste*
( flos multiplicatifs ), résulte de .ce
que les divers organ«.« floraux ou I u*
d’eux prennent l’apparence de p*"
taies; une fleur polypétale devient