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DÉCKSSATIF , ad). , décussations;
kreutzweis stehend (all.) (dec us.to, croi¬
ser ). Se dit des parties opposées, dont
les poires se croisent à angles droits.
DÉDIDODÉCAEDRE , adj., dedi-
dodecaedricus. Épithète donnée par
Haüy à des cristaux ayant vingt-deux
faces. Ex. Feldspath dédidodécacdre.
DÉFÉCATION, s. f., defecalio.
Série d'opérations vitales qui ont pour
but de séparer des substances capables
de nourrir le corps, celles qui ne
sont pas susceptibles d’assimilation ,
et d'en procurer l’expulsion par
l’extrémite inférieure du canal intes¬
tinal. Défécation ([liquoris è fecibus
purgatio; mtapirjuô; ; Abklären, all.)
s’emploie aussi en chimie, et la plu¬
part du temps alors comme synonyme
de décantation.
DÉFECTIF, adject. , defect ivus
(deficio, manquer). Nom donne,
dans la nomenclature minéralogique
de Hatty, h un cristal dans lequel
quatre angles solides du cube primitif
sont remplacés par autant de facettes,
tandis que les angles opposés restent
intacts par une espèce ae défaut. Ex.
Magnésie boratée défective.
DÉFENSE, s. f. On donne ce nom
i de grandes dents qui, chez certains
mammifères, tels que le sanglier,
l'éléphant, le morse, font saillie
bon de la bouche, en suivant des
directions diverses, et servent de
moyens d’attaque ou de défense.
DÉFEUILLAISON , s. f., defoliatio.
Chute des fouilles qui garnissent les
plantes ligneuses ; époque à laquelle
s’opère ce phénomène , qui, pour la
même plante, a lieu en des temps
différons selon les climats. Foyez
Dévolution.
DÉFELILLÉ , adject., defoliants.
1st Seseli defolùztum a été appelé
ainsi, parce que ses feuilles radicales
tombent de très-bonne heure.
DÉFILÉ, s. f., angustiee; rroà ;
Engpass (all. ) ; défi le (nngl.) j défi lato
DÉFL
(it.). Dépression ou creux dans une
chaîne de montagnes, qui se rétrécit
au point de rendre le passage diffi¬
cile.
DFV IM, adj., de finit us. Ce terme
est employé : i° en minéralogie, où
l’on appelle proportions définies, pour
les substances naturelles, celles qui
se présentent constamment dans un
assez grand nombre d’analyses faites
sur des échantillons de localités di¬
verses, et qui offrent des rapports
simples d’un atome & un , deux , trois,
quatre, etc. , rarement de deux à
trois, de trois à quatre, etc. 2° En
botanique, on nomme étamines défi’-
nies, celles dont le nombre ne dé¬
passe pas douze et se montre constant
dans une espèce donnée ; inflorescence
définie, d’après Candolle, celle dans
laquelle la tige ou maîtresse-branche,
au lieu de se prolonger indéfiniment
en ligne droite et de ne porter des
fleurs que latéralement, se trouve
terminée par une fleur qui ne naît pas
de 1* isselle d’une branche, mais
Eorte à la base de son pédicelle deux
ractées opposées et quelquefois plu¬
sieurs verticillées.
DÉFLAGBATEUt, s. m., defla-
grator. Energique appareil excitateur
de la puissance électro-magnétique,
dont l’invention est due à n. Hare,
et avec lequel u produit des effets
surprenans de combustion et de dé¬
flagration.
DÉFLAGRATION s. f. , deflrgra-
tio ; cfurpæiç ; Aobrennen ( all ).
Phénomène qui a lieu lorsque des
corps, en réagissant fortement l’as
sur l’autre, produisent, arec beao-
coup de bruit, un degré considérable
de feu , entrent en rasion et lancent
autour d’eux des parcelles embrasées.
DÉFLÉCHI, adj., defiexns , de-
clinatus; herabhängend (all.). Se dit,
en botanique, de la tige, qui, après
s’être élevée à une certaine hauteur,
retombe vers la terre en décrivant os