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cylindre est adaptée une roue dentée d’un diamètre un peu plus grand que ce¬
lui du cylindre, et qui s engrène avec un pignon dont la longueur est égale à la'
portion totale d axe que doit franchir le cylindre dans ses révolutions succes¬
sives ; ce pignon communique avec des rouages mis en mouvement par un
poids suspendu à 1 extrémité d’un fil qui tourne autour d’ün cylindre, et le
rouage est muni d’un régulateur qui en égalise le mouvement; un crayon,
adapté à 1 extrémité d un petit électro-aimant, est amené en contact avec le
cylindre et y trace une hélice qui est interrompue chaque fois que le courant
cesse. J empruntai l’idée de la partie chronoscopique de cet appareil d’un
instrument destiné à mesurer de très-petits intervalles de temps, inventé par
feu le docteur Young, et qui est décrit et dessiné dans son Cours de Philoso¬
phie naturelle. On comprend aisément, d’après ce que j’ai déjà rapporté, de
quelle manière le commencement et la fin du mouvement d’un projectile sont
indiqués par cet instrument. LeS périodes intermédiaires sont enregistrées de
la manière suivante : aux points voulus sur la ligne de passage du projectile,
on établit des cadres fermés par des réseaux en fil métallique; le projectile
rompt les fils métalliques en traversant les cadres; on emploie autant de bat¬
teries voltaïques qu’il y a de paires de cadres dont les fils métalliques commu¬
niquent avec les pôles de ces batteries voltaïques et avec le fil métallique de
Félectro-aimant, de telle façon que le courant électrique traverse l’hélice en
fil métallique de l’électro-aimant, ou cesse de la parcourir, suivant que l’équi¬
libre est alternativement détruit ou rétabli par la rupture successive des fils
métalliques des cadres. Pour obtenir ce résultat, il est nécessaire que la résis¬
tance des différents fils métalliques soit convenablement proportionnée.
” Pour conclure, j’ajouterai que l’application de mon télégraphe électro¬
magnétique, en vue d’enregistrer à distance le nombre des révolutions d’une
machine ou de tous autres mouvements périodiques, a été exécutée par moi,
sous des formes très-variées, depuis plusieurs années. Un appareil pour cet
objet, enregistrant jusqu’à dix mille, se voit dans le cabinet de Physique de
Rings-College depuis i84o, et' fut montré' à M. de- Ronstantinoff pendant
son séjour à Londres. »
optique. — Observations sur l’hfpothèse de M. Forbes, d’Edimbourg,
relative à la vision distincte des objets situés à des distances differentes
par M. dï Haldat.
« M. Forbes a adressé à l’Académie des Sciences, dont il est membre cor¬
respondant, une Notice sur l’aptitude de notre œil à s’approprier à la vision