RÉFLEXES DU BOUT CENTRAL DU PNEUMOGASTRIQUE.
du pneumogastrique s’accompagne normalement de troubles
cardiaques réflexes beaucoup moins accusés que chez le
chien et le chat.
Fi#. 89. — Effets réflexes de l'excitation E du bout central du pneumogastrique droit, le
pneumogastrique gauche étant intact, sur le lapin (1), sur le chat (2), sur le chien (3),
(Exploration de la pression fémorale PF avec le manomètre élastique.)
Pour observer le ralentissement réflexe du cœur avec la
plus grande netteté, il faut que l’animal en expérience ne
réagisse pas par des mouvements généraux : le meilleur
moyen d’obtenir la disparition des réactions violentes, quand
elles se produisent, consiste dans une demi-anesthésie par
l’éther chez le chat et le lapin, par le chloroforme ou par
l’éther chez le chien.
La morphine à petites doses (1 centigramme de chlorhy¬
drate en injection dans la plèvre chez le chat, 3 centigrammes
chez le chien), paraît rendre les réflexes cardiaques plus
évidents; mais il est probable que cette substance agit, comme
les. anesthésiques à doses modérées, en émoussant la sensi¬
bilité à la douleur et en supprimant par suite les réactions gé¬
nérales.
2 I. — Rapport entre les excitations centripètes d’un pneumogas¬
trique et leurs effets cardiaques réflexes.
1° Le ralentissement réflexe du cœur apparaît après le dé¬
but de l’excitation avec un retard qui est surbordonné au
degré de fréquence préalable des battements du cœur, à la
sensibilité du nerf excité, à l’intensité des excitations, au
degré d’anesthésie; par conséquent, on ne peut assigner à ce
retard une valeur absolue.
2° Ce ralentissement n’atteint pas d’emblée son maximum