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FRANÇOIS-FRANCK.
apparaît en A; la pulsation indiquée par le trait vertical A
arrive après un intervalle diastolique un peu plus court : or,
il s’est écoulé jusqu’en A 1 seconde 1/2, à partir du début
E de l’excitation. Encore faut-il noter que l’accélération s’ac¬
centue surtout à partir du point B.
Si nous comparons au retard de cette accélération obtenue
par l’excitation directe, celui de l’accélération provoquée chez
le même chien par la compression carotidienne, on voit que
dans ce dernier cas l’accélération arrive beaucoup plus rapi¬
dement que dans le premier (fig. 10).
Fig. 10. — Actélération produite par voie réflexe (compression carotidienne). — La corn,
pression est faite au point C et l’accélération arrive sans retard appréciable. — La
pression P. F. s’élève de iS (minima) â 33 (maxima).
J ai dit plus haut que la différence qui s’observe ici entre
le retard de l’accélération produite par voie directe et celui
de 1 accélération produite par voie réflexe (anémie brusque du
cerveau? Schiff-Mosso, etc.), constituait un phénomène en
apparence paradoxal. Nous sommes habitués^gnî^fÜt,, à con¬
sidérer comme beaucoup plus lentes à se produire les réac¬
tions réflexes que les réactions directement provoquées par
l’excitation du bout périphérique d’un nerf. Ceci est vrai
quand les excitations soit directes, soit réflexes, sont compa¬
rables. Mais quand nous agissons électriquement sur un nerf
dans une première expérience et que nous provoquons dans
un second essai 1 activité du même appareil nerveux par une
excitation centrale toute différente, une perturbation brusque