MARE Y.
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doxal se produit, comme on le voit sur la figure 157, où les
oscillations de la pression aortique se passent tout entières
à un niveau beaucoup plus élevé que celui de la pression du
ventricule gauche.
Fig. 1ST,— Expérience de Fick sur un animai dont les mouvements du cœur sont accélérés
par la section des nerfs vagues (t).
Or, dans, ce deuxième cas,, au lieu d’admettre un effet de
vitesse acquise du sang et une élévation réellement plus grande
de ht pression dans l’aorte que dans, le ventricule, je conclus que
le manomètre de Fick n’a pas de mouvements assez rapides
pour obéir aux changements de pression qui se produisent dans
le coeur accéléré par la section des nerfs vagues, que dès lors
les indications de l’instrument ne font plus qu’osciller autour
de là pression moyenne : or, celle-ci est incontestablement plus
faible dans le ventricule que dans l’aorte, attendu que, pendant
les périodes de relâchement du ventricule, la pression peut
y foïnber au-dessous de'zéro (2).
Si l’on se reporte à la figure 155 qui montre leS courbes de la
pression obtenues avec une sonde cardiaque, ou à la figure 156
tracée par le manomètre de Fick sur un animal à circulation
lente, on constate que, dans l’un et l’autre cas, la moyenne des
oscillations ventriculaires serait beaucoup plus basse que celle
des oscillations aortiques, et que tout appareil trop peu mobile
pour suivre fidèlement ces variations de pression n’eût donné
(1) Fick, ibid., fig. 12.
(2) 'Voir les expériences faites au moyen de la sonde qui signale les pres¬
sions négatives (Phys. méd. de la circul. du sang, p. 94).