TENSION l>E LOWGENE. | î)7
La preuve que ces accidents ne sauraient être attri¬
bués à la pression en tant qu’ellbrt mécanique, résulte
de la comparaison que l’on peut faire des effets produits
par des atmosphères différemment riches en oxvgène.
V O
Si, au lieu de placer l’anima! dans l'oxygène pur, ou
emploie des atmosphères de moins en moins riches, la
pression à laquelle doit être porté l'animal pour que les
accidents apparaissent devient de plus en plus grande.
S il s agit de l’air ordiuaire, c’est une pression de 15 à
-20 atmosphères qui produit les effets d’une pression de
d à 5 d’oxygène pur. L’effort ^mécanique peut devenir
infiniment plus puissant si, d'autre part, la proportion
centésimale d’oxvgène reste faible, sans que l’on observe
aucun phénomène particulier. Ce n’est donc point par
l’effort mécanique, mais par la quantité d’oxygène que
la tension intervient. La limite est toujours la même
pour les animaux d’une même espèce, et l’on peut résu¬
mer les observations précédentes en disant, par exemple,
que chez les chiens les accidents apparaissent lorsque la
tension de l’oxygène dans le mélange respiratoire dé¬
passe de 3 à 5 atmosphères.
Les faits étant constatés, on en a cherché l'explica¬
tion ou du moins le mécanisme. Le changement «le
pression, qui équivaut à une modification de composition
atmosphérique, détermine un changement correspon-
tîanl pour la teneur du sang en oxygène. Ias sang ren¬
ferme une plus grande quantité «le ce gaz. Dans les
conditions ordinaires la quantité d’oxygène varie de 18
a 28cr pour 10Or du liquide sanguin; dans les atmo¬
sphères comprimées, uu moment où les accidents sur-