GLANDES SAI.IVAIRRS.
ÛO
serment de l’acte sécrétoire, exister entre les cellules
épithéliales, les vaisseaux sanguins ou lymphatiques et
les nerfs, est i squ’à présent complètement ignoré
des anatomistes et des physiologistes, aussi bien chez
les oiseaux que chez les animaux mammifères. Toute,
fois il m’a paru que la communication des cavités glun-
dulaires était assez facile avec les vaisseaux lymplin.
tiques, parce qu'il m’est souvent arrivé, en injectant
les conduits salivaires, de voir passer l’injection dans
les vaisseaux lymphatiques voisins.
Chez les reptiles vivant dans l’air qui sont pourvus
de glandes salivaires, tels que la tortue terrestre, j ai
retrouvé le même type de structure que chez les oi¬
seaux, avec cette légère variante que les vacuoles de
l’utricule glandulaire sont plus ténues, et que les cellules
épithéliales, au lieu d'être simplement étalées sur des
parois, sont disposées en sorte de mamelons festonnés
proéminents dans la cavité glandulaire générale (fig.ô ).
Fto. 5. — Mamelon glamlulaire faitant
\aillie à la face interne flet vacuole«
•let glandet ialivairet chez la toituc.
a, a, a, inumr'iMi glani’uUiif ; —
li, ri Hule.« <;|)ittii-li.ilc«.
Chez les reptiles qui vivent dans l’eau, il y n, comme
chez les poissons, absence de glandes conglomé¬
rées ; mais une particularité singulière, et qui, je
crois, n a pas été signalée, c’est que, dans ce cas, la
meinhranc muqueuse de la bouche, à peu près corn-