I)l SIC PANCREATIQUE. 3ß9
avons si souvent émise, <|iie ta physiologie conduit à
des disliuclions (pie i'nnalomie n’avait pas fait prévoir.
Mais à l’aide de ce même réactif, nous pouvons
résoudre une autre question, celle de savoir si les
glandes de Brunner sont on non des glandes analogues
au pancréas. Ces glandules sont placées dans le duo¬
dénum aussitôt après le pylore, dans l'épaisseur des
parois intestinales ; il nous tant donc prendre ces
glandules, les mettre sous une lame de verre avec
le réactif et voir comment elles se comportent. Nous
avons vu que ces glandules ne donnent pas la réaction
du pancréas, elles sont plutôt analogues aux glande»
salivaire» et fournissent un liquide très visqueux quand
on le met avec de l’eau.
tic. 4»j — Coupe de r in latin »/'mm chien pour montrer les q landes
de Urunner, grossies cinq fois.
couche muqueuse de h tunique intestinale; — 'J*3snt r.laude de
Hrunner;— />, h. 6, rouelle (’tamhdaire située au-dessous île la enurhe
musculaire ;— m , m, couche musculaire ;—p, p, couche péritonéale;_
c-, tissu cellulaire làclte qui sépare la couche (glandulaire de la couche
musculaire.
Nous avons, avec la même réaction, pu rechercher
et localiser le pancréas dans les animaux où cct organe
s/avait pas été nettement déterminé. Car nous devons
dire d ahord que le tissu du pancréas posse de ceitc pro-