ritOI'RIlÎTKS 1*1! YSIOf.OUIQUF.S.
intestinaux cl crux de (economic animai«: «ju<* lions
avons précédemment cites.
Quant a la réaction «pii se pas««: dans «-elle acidifi-
cation, «die était facib* a prévoir. Nous avons déjà dit
que, lorsqu'on opère l<* mélange avec «lu beurre, il se
développe une odeur caractéristique d'acide biiiy-
riqiu*. 1 eci peut (aire penser «pi'il «»’est produit un
dédoublement de la hutyriue en acide butyrique et
eu glycerine.
Déjà «le> exp«*rieuc«*s «pie j'avais faites autrefois
«(ans le laboratoire d«* M. l'elou/.e , avec M. Barres-
wil, avaient confirm«' «•«: résultat. M. Hertliclot a
repris dans «-cs dernier.'» l«*mp- ces exp«?ri«*nces avec
beaucoup «b* soin. I.«*ur importance in’eiigag«* à vous
les donner «lan> lotis leurs détails.
A î»o grammes de suc pancréatique frais et de
bonne qualité «pie j'avais extrait sur un chien bien
portant et en digestion, nu a ajouté quelques deci¬
grammes «le moiiobuiyrine, «*t maintenu le tout à mie
douce chaleur pendant vingl-«ptatre heur«*«. Au bout de
ce temps, le lupiiile «»lait devenu «l’un blanc laiteux.et
exhalait une très forte odeur d’acide butyrique.
Ou l’a «'tendu de son volume «lean et agit«* trois
fois avec «le l’éther pour dissoudre «a hutyriue non
décomposée et l'acide butyri«pie. L*n «piatrieme trai¬
tement n’a extrait «pie des traces «le matière grasse;
un cinquième n’en a plus fourni du tout. On a ainsi
obtenu : (A) une dissolution élli«*rce du corps gras;
(B) un litpiide aqueux «lebarras*«* «le corps gras, mais
pouvant renfermer de la glycérine.