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qu’on a en vue de localiser. La dernière méthode
résout des questions qu’on ne pourrait pas aborder par
le point de vue anatomique.
Par exemple, on s’est demandé pendant bien long¬
temps, et l’on se demande encore, à quoi sert la rate,
la thyroïde, etc. .Te ne pense pas, messieurs, que ce
soit en se posant la question de cette manière qu’on
arrivera jamais à quelque découverte nouvelle sur ces
organes.
Si j’ai été amené à trouver la fonction glycogénique
du foie, c’est par le point de vue physiologique,
c’est en poursuivant le phénomène de la disparition
du sucre clans l’organisme, que j’ai vu qu'il y avait un
point où, bien loin de disparaître, cette substance
se formait en plus grande quantité, formation (pii est
devenue alors une fonction du foie. Mais cc n’est pas,
je le répète, en me demandant à quoi pouvait servir
le foie,d’après la structure anatomique de cet organe.
De même, ainsi que vous le verrez dans le cours de
ce semestre, ce n’est pas en me demandant à quoi
pouvait servir le pancréas que j’ai été conduit à trouver
que cet organe avait pour fonction d’agir d’une ma¬
nière spéciale dans la digestion des corps gras; e’est
eu poursuivant expérimentalement dans ( intestin de
l’animal vivant les modifications de la graisse, que j’ai
vu le point où ces modifications s'opéraient, et que j’ai
été conduit à en attribuer la cause au suc pancréatique
dont la fonction s'est trouvée déterminée de cette
«
manière.
Nous pourrions citer d’autres exemples, pour prou-