DIX-
NEUVIEME
SIECLE.
le Palais-Royal, puis les passages, promenade couverte, et, peu ä peu
1a rue de Rivoli, jusqull ce que le second Empire agrandisse le
perirnetdre de ce Paris du luxe et des richesses artistiques.
Certes, la pfomenade des boulevards a ete de tout temps fort
goütee; certes, le Öoulevarrl (le Gancl de la Restauration, avec ses
rangees de chaises qu'on se
disputait, avec ses habitues,
gandins, dandys, füslzio-
nables, avec 5011 eternel
cöte frequente aux depens
de l'autre, jouissait deja,
malgre son aspect quelque
peu campaglme, de 1a reputa-
tion qu'aura, par 1a suite,
le boulevard des Italiens,
mais le veritable lieu de de-
lices detait 1e Palais-Royal,
endroit unique au monde, 51
1a fois le centre et 1e re-
sume de la capitale, encore
habite par les gens du bon
ton avant que 1a Chaussee-
d'Antin lfattirat les heureux
Fig. llßi-Colonpe-afliche. IYaprös unc gravure {1 Yeau-forte. du jour, encore le centre
22;: 552312223313333323213153?2311iiiiitiriffiißia5217233325235? des affaires, V91" S 1825, et
cncorc dem: diifürents qunrtiers.
toujours le rendez-vous ha-
bituel des etrangers et des provinciaux.
Noble, riche, elegant, vertueux, ayant fait brillante toilette de
glaces et declairage, s'e'tant augmente d'un magnifique promenoir au
toit de verre , le Palais-Royal de 1830 n'a pas revu les foules bigar-
rees (Pautrefois; peu äpeu, bijoutiers, tailleurs, marchandes de mocles
se sont transportes ailleurs , rue Vivienne , notamment, lui enlevant
les acheteurs opulents, tandis que les passages lui disputaient les
promeneurs et les oisifs, mais, longtemps encore, aucun endroit