FORCES
MODERNES.
sexes, ä ces veritables Leviathans du cornmerce qu'on appelle Le Bon
Illarclze; Le Louvre, Le Printenyus. Faeon grandiose, et scientifique-
ment reglee de colnprendre le negoce; application aux affaires du
principe de Passociation et de 1a cooperation. Ecrasement de Findi-
vidu, du detaillant isole, par 1a force du nombre; triomphe des idees
democratiques.
Aux cötes des grands magasins, immenses expositions permanentes
de tous les produits de Tactivite humaine et de toutes les industries
du globe, les Expositions nationales ou internationales, s'ouvrant a
certaines äpoques. Ici, les marchäs priväs, lä, les ächantillons
ofiiciels des marchandises; ici, 1a fabrication el; 1a mise en vente de
tous les objets nouveaux; lä, Pexposition, dans un bul; (Petude, de
comparaison, dleilseignement, des objets les plus parfaits.
Comme les grands magasins, les Expositions sont lloeuvre du siecle;
comme eux aussi, elles ont progresse lentement.
D'abord, aveo les Expositions purement frangaises, oe sont de
simples baraques, des (r portiques, n suivant le terme employe, ele-
ves dans la cour du Louvre quelquefois on y adjoiildra des gelle-
ries de ce palais : ainsi deülerent les Expositions de 1801, 1802,
1819, 1823, 1827. Plus heureuse, Tßlxposition de 1803 avait eu les
honneurs d'un bätiment sur l'Esplanade des Invalides, et l'Exposition
de 1834 se vit en possession de quatre pavillons construits, place de
1a Concorde, specialement pour elle. Ces Expositions, qui fournirent les
premiers elements, les premiers documents statistiques sur l'industrie
nationale, eurent au point de vue des progres accomplis, au point de
vue du developpement pris par le commerce, uneimportance consi-
derablo. Elles ne furent point brillantes, elles ne ohercherent point
les apparences exterieures, elles nkwcumulerent point attractioxls
sur attraotions; elles se oontenterent d'etre utiles.
Les premieres eurent surtout en vue, (fetait, au moins, le but
de Napoleon I", de combattre 1a concurrence anglaise, de deve-