Volltext: XIXe siècle (en France)

DIX- 
NEUVIEME 
SIECLE. 
 
nlagasins d'auj0urd'hui, ces magasins qui, avec Part du fer, arriveront 
ä avoir des u marquises n comme les Hötels privös; seuls quelques 
bons dätaillants de province, quelques obscurs marchands du Ma- 
rais sbbstinaient ä conserver les habitudes routiniäres de Pancien 
temps. 
a Voulez-vous 
(äcrivait, 
röussir? n 
1823,18 
rcädact eur 
du [I1 iroir 
des jllodes Parzleiennes, a louez une maison tout entiere; garnissez- 
moi votre maison, du Qbas en haut, de laallots qui peuvent ä 1a rigueur 
ne contenir que de 1a paille; eouvrez les murs de COIIIPEIFllIDGDlSS 
et de tablettes; prenez un grand nombre de commis et de demoi- 
selles de comptoir; tälchez que les uns soient elegants et les autres 
gracieuses et jolies; faites peindre une tres grande enseigne; mu- 
nissez-vous d'une petite caisse; ornez Pexterieur de votre etablisse- 
ment d'un brillant etalage; lfoubliez laas de faire semer de 1a paille 
depuis 1a porte d'entree jusqu'au); etages superieurs; ayez, si vous 
voulez, quelques petits ballots de marchaudises ä moitie ouverts, 
surtout faites eourir des avis essenltiels, des prix-filzre, des (lebnl- 
Zages extraordinaircs, des ventcs au-dessozes du cours, ete.; votre 
succes est assure. Comment les marchands qui ont pris ce parti 
ne reussiraient-ils pas? Comment le publie ne se porterait-il pas 
en foule dans ees brillants magasins ou l'on etale aux yeux enchan- 
tes les produits de toutes nos fabriques, ou 1a femme 1a plus mo- 
deste doit inevitablement succomber a 1a tentation, oü l'on a l'air 
de tout donner pour fien n) Laenseigne, presque toujours empruntee 
aux pieces de theätre, avait, alors, une importance considerable; mais 
(Iuelques magasins ne voulant pas subir Pinconstance de 1a mode, 
mettaient ä contribution, certains de (lurer ainsi plus longtemps, 
1a Bible, 1a mythologie, l'histoire. En 1825, qui le croirait! on s'a- 
musait encore ä placer des jeux de mots sur les enseignes. Voici, 
du moins, ce que nous apprend un almanach de Pepoque : 
a On voit le laortrait de Pierre le Grund chez un marohand de 
tableaux qui a Phonneur de porter le nom de ce fameux czar; un 
libraire, qui shppelle Clzarron, s'est voue ä 1a sagesse; un tapis- 
sier, qui se nomme Bälant, est ä Padresse du Zllouton; un autre,
	        
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