Volltext: XIXe siècle (en France)

DIX- 
NEUVIEME 
SIECLE. 
et il y a aussi beaucoilp plus de (langer. Nlalheureusemcxit, 011 va a 
 Saint-Germain, en vingt-huit minutes, c'est vrai, mais on fait attendre 
les voyageurs, une heure a Paris, et trois quarts d'heure a Saint- 
Germain, ee qui rend la promptitude du voyage inutile. D 
Apres cette citation, preeieuse par ses details, par le jour qu'elle 
jette sur Pesprit etroit de bureaucratie administrative qui laredoniinera 
longtemps dans co domaine, demandons au plus grand ecrivain du 
siecle, a Victor Hugo, les impressions qu'il ressentit lors de son pre- 
mier voyage en chemin de fer et que nombre de gens durent, tres 
eerlaainement, eprouver coinme lui, sans pouvoir les exprimer de 
la meme fagon. Apres sletre promene en (liligence, en "patache, 
plus souvent encore a pied, a travers la Bretagne et la Normandie," il 
setait rcndu en Belgique, et avait pris la voie ferree dlAnvers a 
Bruxelles, comme Mm de Girardin, a la date de 1837. Les admirations 
sincäres et les surprises naives, amusantes pour nous , (pfil manifes- 
tait ä cette occasion, dans sa corrcspoudance" 51 Mm Victor Ilugo 
ont ätä recueillies dans le volume Franc-e et Bclgiqzw, et c'est 151 
que je vais les chercher. 
a Je partais im quatre heures dix minutes et j7etais revenu ä huit 
heures un quart, ayant, dans Tintervalle, passe cinq quarts (Fheure ä 
Bruxelles et fait vingt-trois lieues de Frnnce. 
a C'est un mouvement magnifique et qu'il faut avoir senti pour 3'011 
rendre compte. La rapidite est inouie. Les fleurs du bord du chemin 
110 sont plus des fleurs, ce sont des tachcs ou plutöt des raies rouges 
ou blanches; plus de points, tout devient raie ; los bles sont de {grandes 
chcvelurcs jaunes, les luzernes sont de longues tresses vertes; los 
villes, los clochcrs et les arbres danscllt et se melent fOHCIHGHIJ a1 l'ho- 
rizon; de temps en temps une ombre, une forme, un spectre, debout, 
parait et- disparait commo Peclair ä cöte de 1a portiere : c'est un 
garde du chemin qui, selon Pusage, porte militairement les armes au 
convoi. On se dit (lans 1a voiture :  C'est ä trois lieues, nous y 
serons dans dix minutes. 
a Le soir, comme je revonais, 1a nuit tombait. Jßtais dans 1a pre- 
miäre voiture. L0 remorqucur flamboyait devant, moi avcc un bruit
	        
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