CUISINE
TABLE
RESTAURANTS
CAFES.
tocratique, dans ses alapellations, dans ses conlbinaisons savantes
de substanees nutritives. comme 011 pleine Restauration,
triomphent las laotages a 1a Conde, a 1a d'Art0is, les entremets a 1a
Soubise, a 1a Polignae, los lievres a 1a Royale, los Cremes des princes
et 1es liqueurs des ducs. S111" les bouteilles, sur les flacons, sur les
Holes sWätz-dent des eeussons, des couronnes royales; Taristoeratie
n'est pas seulement prisee dans les Salons, e11e
est 1a bienvenue sur les tables. 11 faut aux 11011- 5 H__
tei11es, jadis ornees (llitiquettes aux noms fe-
minins 011 romantiques, des titres de noblesse.
Curieuse singularite pour Phistorien, comme i? 5
pour 1e philosophe.
Cuisine de grand seig11eur,de bourgeois 011
dbuvrier, 10111 ee1a n'est eneore que 1a cuisine
illtiIlltä, ee11e qui a existe de tout temps, plus 011 1'
moins abondante, plus 011 moins variee. Voiei,
dans ce domaine, les veritables _creati011s
du siecle, les cuisines publiques des restau- 11'
rants et les euisines des grands ban-
quets, politiques 011 autres. d; 1 1111x1111!
a Quand 1a revolution 0st
venue changer 1es 10is de 1a
1
eu1s111e, n dlsent los auteurs 1'
du Parzk-Restazzrant, a (lis- "X1411"! 5' d)
perser dans Pemigratdion 011 Fiß- 3M- Tyvß de däcvwlivn pour wenn.
ailleurs, los vieux cuisiniers, Uapres nne cau-fortc de Roybet (vcrs 1872).
les zgrtistes superieurs qui lfavaient jusquhlors travaille que pour les
grands seigneurs exclusivement, _0n vit 1a gastronomie descendre
insensiblenlent dans 1c tviers-etat et jusque dans 1a pctite bour-
geoisie. Ce fut le premier echelon de cct ordre de choses aristocra-
tico-democratique, qui sWätablit tous les jours sans qu'on s'e11 doute.
Le restaurant fut donc fonde : (fetait un juste-lnilieu entre le
pot-au-feu domestique et Tancien grand diner avec ses entrees ma-
gnifiques, ses releves, ses entremets ä perte de vue. Le restaurant