Volltext: XIXe siècle (en France)

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DIX- 
YNEUVIEME 
SIECLE. 
 
Empilre, dont la plus splendide fut celle du 20 mars 1859; les unes 
bourgeoises, amenant des familles entieres a Pexercice, les autres 
nettement militaires et oilicielles, ayant toujours fait honneur a la 
garde imperiale et deja fort suivies du public mondain; enfin, revues 
bien nationales de la troisieme Republique, passees, contrairement 
a leurs ainees, au bois de Boulogne. (c On aura beau combiner des 
programmes de fätes populaires n dit le general Thoumas, dont 
Popinion est ici precieuse a recueillir, a et chercher a ernerveiller 
les foules par des prodiges de lurniere, d'electricite et de pyrotechnie, 
la fete la plus populaire sera toujours, pour Paris, une grande revue 
de Parmee passee au bois de Boulogne. Lorsque clans un cadre tel 
que celui qui entoure le champ de courses de Longchamps, sur la 
verte et molle pelouse encerclec de grands arbres, les baionnettes 
etincelantes, les Canons d'acier noircis, les cuirasses miroitantes s'ali- 
gnent en face des tribunes; l0rsqu'au bruit des tambours, des fanfa- 
res, des musiques et des salves d'artillerie, Petat-major, au milieu 
duquel tranchent les uniformes varies des olliciers etrangers, passe 
au galop a travers les lignes immobiles, les moins chauvins parmi les 
spectateurs sentent en eux quelque chose qui bat plus fort que d'habi- 
tude. Mais le clou de la revue, c'est le deüle. Ijetat-major est venu se 
placer en avant de la tribune presidentielle. Le silence se fait, tous les 
yeux sont tournes vers la droite de la piste d'arrivee du champ de 
courses, ou s'est massee la foret de baionnettes. O11 attend; soudain 
un commandement se fait entendre, et la masse sebranle d'un pas 
regulier dont la cadence est marquee par les clairons et les tarnbours. 
Le general commandant en chef, parvenu a hauteur de la t-ribune du 
chef de PEtat, salue de Pepee et les bravos eclatent. Et dans ce long 
deiile, conclut le savaut ecrivain Inilitaire, qui a si bien depeint Pallure 
particuliere a chaque arme (z ce qui a le plus impressionne les specta- 
teurs, c'est encore Partillerie, parce que c'est elle qui a le mieux donne 
l'idee de la force brutale qui tranche les destinees des nations. n 
Plusgrandioses, plus impressionnantes encore, seront les distribu- 
tions de drapeaux, comparees par Victor Hugo a Parmement des che- 
valiers au moyen age, comme idee symbolique. Le 5 decembre 1804,
	        
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