DIX-
IEME
JYEUV
SIECLE.
Des ce moment, les courses etaient deünitivement inlplantees; 1a
victoire de Glarliateur en {lt une preoccupatiolw. nationale. Riches
011 pauvres, habitants de 1a ville ou de 1a campagne, tout le monde
se passionna pour les incidents et 1es peripeties sportives. A la
troisieme Republique, i1 etait, comme toujours, reserve dhccroitre
Tengouement, de populariser encore le goüt et les choses du turf.
Avant 1.870, i1 fallait 1a journee du Grand Prix pour amener ainsi
sur le champ de course des foules nolnbreuses et bigarrees; ä partir
Fig.
Yue panoramique des tribunes au moment du dräpart du Grand Prix de Paris (1890)
lyaprfxs une photographie instantanr-Se de Neurdcin fröres. (Monde illustre.)
de 1870 des hiPPOdPOITIGS saouvrirent partout, ä Asnieres, ä Celombes
Ineme, les eourses deviendront quotidiennes et 1a passion du jeu
gagnera jusqlfaux plus hunlbles "Lravailleurs. a Le goüt des courses
vulgarise ä Pexees w, a pu dire avec raison le eomte de Contades
dans 1a prefaee de sa Bibliographie sportive, ca n'est plus aujour-
d'hui une marque daelegance, et nous sommes l0i11 des gentlemen-ri-
ders de 1a Croix de Berny et de 1a Marche. n Combien loin egale-
ment des paris excentriques {de lord Seymour, ee veritable iuitiateur
du Sport, dont les chevaux Fra-Diacwolo et [Miss-Annette faisaient
tourner toutes les eervelles en 1833, eombien loin avec les pronos-
ties des journaux quotidiens bourse du eheval faisant eoneurrenee