LES
PLAISÄ
PUBLIC
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un certain laisser-aller, un Sams-fegen, une intimite que les Inoeurs
anglaises et Finvasion de Pexotisme feront peu ä peu disparaitre. O11
ne vise pas ä avoir des etablissements pour attirer, pour servir de dis-
traetion 51 Petranger; 011 shmuse entre soi et pour soi. C'est ce qui
donne une physionomie partieuliere aux bals de 1800 ä 1840, qu'il
shgisse (Petablissements choregralahiques commele läanelagh qui tra-
versa tant de gouvernements, qui fut une Sorte de Mabille aristocra-
tique oü venait eäebattre 1a jeunesse doree, oü venaient se montrer
ig. 276.
DVJPIW
Une guinguette in Bellcville, le dimanche soir. (Bellcvillc ötait hors
Es une Vignette (YI-Ienri Emy pour c les barriöres de Paris v (Illustration
toutes 1es exeentrieites de 1a toilette, ou bien de ees veritables bals
ehampetres oü, melee aux naturels de Tendroit, 1a jeunesse de 1a
bonne bourgeoisie ne craignait pas de sßbattre en toute liberte, sans
souci du qifen-dira-t-on. Des Salons, 1a passion de 1a danse svetait
portee aux ehamps; des reunions aristoeratiques elle avait gagne
toutes les elasses, d'oü Porigine de ees bals publics qui, erees dans
1e but de donner satisfaetion a 1a fantaisie individuelle, dans le but
de mettre les plaisirs de 1a danse a 1a portee de ceux qui lfavaient
point 1es sa10ns de 1a bonne soeiete, perdront vite 1eur aspeet pri-
mitif, et deviendront des speetacles avee des danseurs et des dan-
SGIISGS
Payösh