LES
THEATRES.
gasin, faire naitre romans et journaux, donner naissance ä un jeu,
influer sur les modes, et finir par se voir sur les prospectus d'une
agence de mariage!
Mais POpäPa-Comique, thäätre de sociätä, a droit aussi ä quelques
Souvenirs. C'est lui, en efTet, qui inaugura, en 1849, les fauteuils des-
tinäs 21 remplacer les stalles d'autref0is, fauteuils qui donnärent lieu
ä de piquantes critiques. a E11 entrant, n dit un contemporain, a on
itre des Flcurs,
au Prä-
VCIS 1860.
Es une gravure
de Pöpoquc.
croirait voir des invalides amputes d'un bras, car chaque fauteuil
n'en aura qu'un. Ce bras sera en l'air, isole, sans appui sur le Siege.
ll faudrä n'etre jamais fatigue que d'un bras. n Comme l'Opera, il eut
sa galerie et ses loges ä salon, avec un cordon de sonnette, innovation
qui fit egalement pleuvoir les satires rimees. Que faut-il en conclure?
sinon que, dejä, les theätres luttaient entre eux et cherchaient ä
attirer le public par des commodites nouvelles.
Uopera lyrique, oeuvre de dilettantisme qui trouvera le succes
dans le gosier de quelques celebrites du chant, 0111 le tenor Capoul sera,
pour les jeunes filles et les femmes du second Empire, le bel Henri de
1a Restauration.