LES
THEATRES
Blessons un peu 1a väritä,
Ne blessons jamais la däcence,
cependant, avec ses vaudevilles populaires, grivois et egrillards, ce
theatre efTraya quelque peu la bonne soeiete qui, volontiers, eonsen-
tait a venir s'y amuser, mais qui lfaimait point a s'y rnontrer. D'0ü les
loges grillees, dont le succes dura longtenlps, dont la vogue reprit a
nouveau VBPS 1860. Sous Pllmpire, W
sous 1a Restauration, la grosse bouf-
fonnerie y avait triomphe ; sous Louis- 3 A
Philippe, ce fut un comique de meil-
leur aloi. Loin de rire, alors, devant ffviäiew?
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les faces grunees des acteurs, le
public ne se lassaii: pas d'admirer
Jenny Colon, graeieuse comme
femme et comme artiste.
Ce fut Tepoque oü les Varietes vi- P
rent s'e1ever u11e concurrence redou-
table , le theatre du Palais-Royal '
(1831) qui, avant de faire du gro- '
tesque sa specialite, devait mettre i
011 evidence une individualite crea-
trice d'un genre et, plus tard, d,u11
theatre, Dejazet. Pendant trente ans
les journaux et les chroniques ne FigniiäL-Virginie Dejazet (1191-1811) dans
les Chansons de Däsaugicrs. Dapres unc
cesseront de sbceuper de eette ar- nmographie de Bonmot Dom. le [Wunde
tiste , qui Ht du travesti un art veri-
table, qui fut Fidele de tous les publies, sur les seenes bien dime-
rentes oü elle se produisit. Classiques ou romantiques, gens du monde
ou petits bourgeois, allerent egalement applaudir Pactriee-protee,
successivement gamin de Paris, coquette, debardeur, duc, marquis,
acteur, jeune homme tirnide, tanlbour et meme ofücier dhrtillerie.
Dejazet en Bonaparte attirera tous les debris de la grande armee.
Succes auquel le goüt du travestissement, alors a la 1110d6, ne fut
certes pas etranger, qui forga les theatres de genre alavoir des Vert-
xlx" suäcns. 5':
