COSTUME
ESPRIT
MILITAIRE.
queue de eheval, lfayzlnt (Pasiatique que 1e eostume eelatant.
Arlnee formidable, si on 111i ajoute 1es troupes etrangeres, 11011
1110i11s nembreuses, 11011 moins variees, recrutees dans les departe-
ments annexes, fournies par capitulations, tels 1es
Suisses, 1es Hanovriens, les legions de 1a Vistule ou bien encore
levees par 1es Etats vassaux, exigees des Etats a11ies;-arn1eeve1'ita-
b1en1e11t unique, qui a souleve des enthousiasnnes indieibles, qui, sous
1a pluie noire, sous 1es nuages de plomb, sur le s01 defonce, suivra 1'E111-
pereur jusquhn Russie, jusqu'a YVa-
terloo, jusqull 1a mort; apparaissant
a eent ans de distanee comme une
immense ehevauchee de manteaux
et de dolmans ä brandebourgs, eomme W 111191
11110 foret touffue, toujours e11 n1ar-- ,
ehe, de bonnets ä poil, de ehapeaux
a plumes, de hauts shakos ä Plumet. N L
Da11s ce rayonnelnent de easques
a longues erinieres, de euirasses,
d'arn1es de luxe, 1'011 ruisselle e11
1111 seintillement 1110111; hausse-eols, 1111i"
Plaques' ceinturons' tout Ost FO- Fig. im). Les aiglcs du premier Empire.
hausse (Faigles, de s01ei1s, d'N 0011-
ronnes. Partout, 1a recherche du moderne et de 1a commodite
s'a11iant aux Souvenirs du passe, a un besoin de deceratif et de
pompe. Les offleiers des grenadiers a pied de 1a garde, 1a queue
laoudree a frimas, en bas de soie, avee boueles (Fargent aux souliers,
Tepee au cöte, la main appuyee sur une haute eanne, auraient
l'air dbflleiers d'aneien Begilne s'i1s ne se eoiffaient en bataille.
Avec leurs deux eaisses, les timbaliers des chevau-legers et des dra-
gons de Plmperatriee ne different des timbaliers des gardes du eorps
de 1750 que par les details du eostume. I1 en est de Tarmee comme
de 1a Cour; tout parait avoir ete coneu dans le but evident de 111011-
trer 1a superiorite, 1a riehesse, 1a majestueuse allure du militaire.
Ce qui caracterise veritablement Tuniforlne des armees imperiales,