DIX-
NEUVIEME
SIECLE.
maillot, ou bien tres bouffant, tres large, et venant par une
succession de plis tomber en vis sur le cou-de-pied; c'est le pan-
talon a 1a oosaque, a 1a houssarde. D'autres fois, etriqxle aux ge-
noux, il se terminera en pied (Yelephant, inaugurant ainsi une modo
qui reviendra a plusieurs reprises. Avec 1e pantalon court Sorte
de oulotte allongee Tescarpin; aveo le pantalon long, la botte,
qui necessite partout Temploi du
f? v; tire-botte, meuble aujourd'hui _bien
ignore, la botte qu'on portera encoro
sous le second Empire. que seuls,
(Iuelques attardes continuent a con-
1 siderer comme essentielle pour per-
mettre an pantalon de bien tomber.
La cravate comnlence a prenclre
7 une importance considerable. en
meme temps que 1a chemise apparait
7 de lus en lus Cl1ez les Gens aoses
P P D. 1 "
la cravate fera plusleurs fols le tour
du cou, serrant un grand 001 dont les
f. pointes aiguäs montent jusqu'au);
oreilles. Mettre sa cravate devient un
"u qbnlwzglila-mlJ-ß7iäh-- art qu'on apprendra e11 cinquante le-
Fia- 185- Redinsote a 1a pronriämire- gons, qui se developlaera tout au long
um esmnpe de "e"oque' wem en une brochure restee celebre. Cra-
vates a la romantique, a la melanco-
lique, a 1a cosaque, a Finficlele, a la turc, a 1a Colin, a la Walter-
Scott, a 1a Malibran, a 1a Jean de Paris , que les gravures de mode
propagent et mettent au cou des elegante. La coiffure est toujours
en coup de vent, mais les frisures ont ete remplacees par ce toupet
si particulier qui, a partir de 1830, arrive, en quelque Sorte ä etye
une institution nationale. Ici, les bourgeois, soigneusement rases,
avec, au bas des joues, les larges favoris que Louis-Philippe, en ses
portraits, laopularisera au moins autant que le toupet, qui seront 1a
caracteristique du financier, qui aerviront a personniüer le garde