COSTWJME
CIVIL
LES
BIODES.
annonga des etoffes en verre Hle, 1'011 imagina une etoffe en bois
la eyrlvestrine tandis que les elegantes de 1a Chaussee dÄXntin
portaient des ehapeaux de papier imitant 1a paille, s'il faut en croire
le Petit Äfagasin de mocles.
Quant au goüt des dessins, 011 pourra en juger par ce qu'ecrivait
Mm" de Girardin e11 1840 : a C0 sont des doubles chinures, des jaspu-
res; les taffetas imitent les plinthes d'esca1ier, les peintures de cor-
ridors et les Papiers däuberges, ä {y tromper. n
U11 instant, dans 1a soif de simplicite qui slätait emparee des
contelnporains, les
blouses furent 1a
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grande vogue. Tous ' "P
les menages se mi- ad
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11 ne fallut Ipaslongi phi 1h
temps ä Tlnventlon
fälllillille POUY tfalls- Fig. 179. Marchandcs de modes. Lithographie ä 1a plume
dT-Ienry Monnier pour la serie w Boutiques de Paris (lSiG).
former 1a blouse
classique e11 objet de prix. Voici, en effet, ee que nous apprend un
elegant petit almanaeh, le Rdgne de la Zllodc :
(c D'ab0rd de simples liserets de couleur marquaient les plis du
bas des rohes en blouses. A ces liserets suceederent de legeres bro-
deries; vinrent ensuite les galons en er. Jusque-läx tout allait bien, mais
ilisensiblernent ces dames se lasserent de tant de simplieite. Aussi, de-
puis 1a Inodeste laerkaline unie dont 011 pouvait composer 1a blouse
du matin, jusquli 1a belle mousseline des Ihdes, qui devalt figufelä
le soir, dans les promenades, quel vaste choix les magaslns de nou-
I)
veautes ne preselltalent-lls pas aux caprlces dee dames. U11e Jeune
dame fort aimable, avouait ä des amies avoir une trentalllß C16 131011885
de toutes couleurs, voulant, disait-elle, que Sa ilßllette S9 trouvät tous